MJIE : PAR NOMBRE DE JEUNES PRIS EN CHARGE

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Visiteur

#1

2014-02-10 19:15

Ne pas oublier que les normes annuelles ne sont toujours pas définies, ni, en conséquence, les normes en "file active".... et que la PJJ n'a pas vocation à gérer les "conflits matrimoniaux", évaluer de façon prédictive des "capacités parentales", organiser, mettre en œuvre et accompagner les DVH (droits de visites et hébergement), pratiquer des examens psychologiques de nourrissons !!!

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2014-02-11 16:38


Thomas Danglot

#3 Re:

2014-02-14 08:37

#1: -

Salut visiteur

En fait si il existe des normes définies, en IOE. 54 ioe Annuelles par psycho. 25 mesures par educs et pour les ASS rien de sérieux depuis la MJIE alors que leur charge de travail était définie sur la double base des IOE en des enquètes sociales (un tiers enquète sociale, 6 max en file active, un tiers IOE et un tiers intervention sociale sur le reste des mesures). Depuis la MJIE officiellement c'est 50% Mjie 50 % le reste).

Pour les psycho en Ile de france on est à 42 mesures annelles normalement. Dans certains endroit la hierarchie notament en seine et marne (77) ne respecte ni cette norme régionale ni la nationale et du coup les collègues craquent. pour les éducs depuis 2011, 25 jeunes maximun est devenu 25 en moyenne. Chacun vera la différence. Et pour les ASS c'est le grand n'imp du coup les collègues ASS vont voir ailleurs là ou on espère pour eux qu'ils soient moins mal payés et peut être mieux traités. et le même mouvement commence pour les psychos, d'après les délégués CAP.

Sinon en Ile de France la file active définie c'est 21 (42 divisé par deux puisqu'une mjie dure 6 mois en moyenne). Le 42 était construit sur l'agumentaire suivant :

1 année compte 52 semaines. on retire 10 semaines de congés reste 42 semaines. Pas plus d'une attribuation par semaine en moyenne sinon les collègues on la tête farcie et se mélangent les crayons dans les situations, histoires familliales, les noms, les familles, .... donc 42 max sur l'année.

Mais ce décompte c'était quand un jeune comptait pour une mesure. Avec les mjie la DIR IDF a annoncé 37 MJIE par an et par psycho mais en comptant une mesure pour une fratrie. Cela a été dit à l'oral en comité technique par l'ancien DIR mais cela n'a jamais été écrit. dou coup on reste sur 42 annuel avec un jeune pour une mesure.

comme piste de solution à ce problème des fratries, il faudrait discuter avec les syndicats de juges et l'AFMJF (association des magitrats de la jeunesse et de la famille), et leur demander de prendre une ordonnace par gamin dans la même fratrie. Et là, fini les mauvaises blagues comptables de la DPJJ ;-)) : 1 gamin = 1 mesure !

Gérard Oget, visiteur 1

#4 Re:

2014-02-15 16:16

#3: Thomas Danglot - Re:

abcdef

Merci pour toutes ces précisions. En fait, comme tu le rappelles, les normes sont bien définies, ......pour l’IOE !!!... (54 annuelles, donc 27 en file active –sur 2x6mois, on est d’accord.).

Sauf que maintenant, on est en MJIE et que, là aussi tu le dis bien, aucune norme n’a jamais été écrite et que donc, on s’arrange (si on peut), ce qui explique les disparités, régionales, départementales. Et puis, dans les textes, la MJIE dure 5 mois (non-prorogeable).......alors, combien par an ? Et puis pourquoi cette restriction drastique du temps FIR, si ce n’est pour, dans un esprit de "rentabilisation gestionnaire", nous rendre plus productifs. Alors combien de MJIE par an ?

Je rejoins ta conclusion. Les magistrats rendent les ordonnances qu’ils décident (en respect des procédures, pas forcément dans les prérogatives PJJ...), n’utilisent que très peu les "modules " dans les attendus, et prorogent facilement. Peuvent donc édicter 1 mesure par gamin.

Mais tout ça, c’est sur la quantité....Que dire du contenu, de ces MJIE fourre-tout depuis la suppression notamment de l’enquête sociale, d’interventions pluridisciplinaires systématisées où se diluent les spécificités professionnelles, du n’importe quoi, comme je l’évoquais dans mon premier message.

Merci en tout cas de ta réponse, qui me permet de m’aligner sur le fonctionnement IdF, de le revendiquer dans mon inter-département (Tarn-Aveyron), de "42 annuel avec un jeune pour une mesure". Mais au fait, quand on a atteint le quota annuel, on fait quoi ?...(c’est pas drôle...)

 

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2014-02-17 09:32


SNPES PJJ FSU SUD EST

#6 AUDIENCE DIR SUD EST : le blocage !

2014-02-17 15:24

MJIE : Des IDEES mais pas de PETROLE !
Un AVIS remarqué , une PÉTITION qui flambe …
mais rien ne change sur le TERRAIN !
La bataille pour le décompte de l'intervention de chaque personnel par nombre de jeunes pris en charge ne fait que commencer. Une délégation du SNPES PJJ FSU SUD EST a été reçue le lundi 10 février 2014 par la DIRPJJ Sud Est. Nous étions très à l'étroit durant nos échanges car nous avons franchi le cap des 600 SIGNATURES en ligne ce matin ! Une AUDIENCE qui avait pour but de réaffirmer l'attente des personnels des Milieux Ouverts et des familles concernées de voir s'appliquer dans les services un mode de calcul équitable : UN DÉCOMPTE PAR « JEUNE » ET NON PAR « MESURE ». L'administration centrale se réfugie dans un silence assourdissant et laisse la DIR Sud Est face à ses contradictions : une « volonté régionale » de voir l'avis CTIR mis en place dans les Services mais un « regret » de ne pouvoir le mettre en œuvre faute de moyens suffisants. Comptabiliser l'intervention chaque personnel par nombre de jeunes pris en charge lors d'une MJIE est le seul moyen de rétablir l'équité entre les Services, de donner de l'espace à l'échange, de permettre une réelle pluridisciplinarité, de prendre en compte l'étendue de certains secteurs et de reconnaître le travail des psychologues et des ASS… la Directrice Inter Régionale en convient mais …
Dans le Vaucluse, Responsables d'Unité Éducative et Directeurs de Service prennent courageusement leur responsabilité et demandent l'application rapide de l'avis voté en CTIR. Actuellement, pour 45 MJIE ordonnées, ce sont 65 mineurs suivis en moyenne dans ce territoire, un ratio qui fausse la réalité des prise en charge dans les unités : surchargés de travail, il est renvoyé aux agents que leur « COM » n'est pas atteint alors qu'il a explosé depuis longtemps ! La Directrice Inter Régionale est dans une impasse et développe une rhétorique complexe : un avis, si utile soit-il, n 'entraînerait pas l'obtention des moyens de sa mise en œuvre. Le SNPES PJJ FSU Sud Est n'ignore pas le caractère consultatif de cet exercice mais sa remise en cause décrédibilise la pertinence de la démarche de diagnostic partagé et renvoie le dialogue social au rang de bavardages.
Le Budget Opérationnel Prévisionnel, le sacro-saint BOP ne peut être la seule boussole de la Protection Judiciaire de la Jeunesse :
• la DIR Sud Est doit réclamer dès à présent les MOYENS NÉCESSAIRES à l'application de l'avis rédigé et voté en CTIR
• la DPJJ doit préciser rapidement que l’intervention DE CHAQUE PERSONNEL (ASS, Éducateur et Psychologue) dans une MJIE soit comptabilisée par nombre de jeunes pris en charge
La prise en charge éducative mérite mieux que des COM, des BOP et des statistiques
Il en va de l'avenir des mineurs en difficulté
Il en va de la crédibilité de la PJJ
Aujourd'hui,
LA PJJ NE PEUT PLUS FONCTIONNER SANS CARBURANT
Alors, on continue : je signe, tu signes, nous signons tous la pétition en ligne du SNPES PJJ FSU !
http://www.petitions24.net/mjie__par_nombre_de_jeunes_pris_en_charge

Visiteur

#7

2014-02-18 22:48

Il est aberrant qu'une fois de plus, les acteurs de terrain ne soient pas écoutés par rapport à leur réalité quotidienne. Qu'en coûterait-il à l'Etat ? L'ensemble des syndicats semble d'accord, alors pourquoi aller contre ?
SNPES PJJ FSU ALPES VAUCLUSE

#8 LETTRE OUVERTE à Mme SULTAN

2014-02-19 08:04

Section Alpes/Vaucluse
MJIE : DIAGNOSTIC PARTAGE... CONDITIONS DE TRAVAIL DEGRADEES

Lettre ouverte à Mme Sultan, directrice nationale de la PJJ

Nous venons d'apprendre que la DPJJ ne retient pas l'avis adopté par le Comité Technique de l'inter-région PACAC réuni le 28 novembre 2013, qui concernait le travail inter-disciplinaire dans le cadre des MJIE. Cet avis a pourtant été voté à l'unanimité par les trois organisations professionnelles (SNPES/FSU/PJJ- CGT /PJJ –SPJJ/UNSA) et par l'administration. Nous souhaitons vous faire part de notre incompréhension devant ce refus, qui non seulement ne nous paraît pas fondé sur le fond mais qui de plus discrédite totalement les instances de dialogue social.
Sur le fond , à l'appui de bon nombre d'analyses, l'avis met en avant la nécessité d’une égalité de traitement dans le calcul du temps de travail pour les MJIE entre les psychologues et les autres professionnels (éducateurs, ASS). C'est ce calcul qui est remis en cause par la DPJJ.
Le comité technique avait donné lieu à un long travail de préparation, d'analyse et de réflexion. Il faisait suite à de nombreux travaux préparatoires sur les différents départements de la région et répondait à un véritable besoin exprimé dans ces collectifs de travail qui ont mobilisé des professionnels de toutes catégories.
Aujourd’hui, les MJIE représentent une part grandissante du travail de certaines unités de milieu ouvert. La majorité de ces mesures sont ordonnées dans un cadre civil et concernent de très jeunes enfants en situation potentielle de danger. En outre, notre territoire Alpes/Vaucluse est extrêmement étendu et exige, par conséquent, des déplacements multiples et longs. De nombreuses familles sont directement touchées par la crise économique, confrontées à la quasi-absence de transports, ce qui implique que nous devions aller à leur rencontre, afin que ces mesures puissent tout simplement être menées à bien. Ce contexte génère des temps de trajet très importants pour tous les professionnels, y compris les psychologues. C'est pourquoi ce n’est pas en termes conjoncturels, mais bien structurels que doit se poser la question du travail sur les mesures d’investigation aujourd’hui.
Il est incompréhensible qu’on prenne comme indicateur pour les psychologues le nombre de mesures et non le nombre de jeunes. Une ordonnance de MJIE est individuelle ; même si elle ordonne une investigation pour plusieurs enfants, chacun d'eux a une problématique spécifique et les décisions qui seront rendues ensuite par le magistrat ne seront pas forcément identiques pour l'ensemble de la fratrie. Les psychologues travaillent avec chaque enfant séparément, consacrant pour certaines fratries des temps de déplacements et d’entretiens particulièrement complexes et chronophages. Dans certaines unités, les MJIE concernant des fratries sont légion et le nombre d’enfants se situe dans une moyenne de 4 enfants. Comment dans ces conditions continuer d’évaluer le temps de travail des psychologues avec l’indicateur des mesures et non des jeunes, d'autant que ces professionnels devraient pouvoir intervenir, pour moitié de leur temps, dans d'autres types de mesures.
Ce refus, et donc le maintien d'un calcul par « mesure » et non par « jeune » pour les seuls psychologues, ne peut être en aucun cas motivé par le souci de l'intérêt des familles ni par la recherche d'une qualité du service public rendu par la PJJ. Nous craignons que le seul argument qui puisse être avancé soit d'ordre comptable. Accepter que le travail des psychologues dans les MJIE soit comptabilisé par jeune et non par mesure pourrait en effet impliquer la nécessité d'augmenter le nombre de postes de psychologues dans notre région...
Est-ce donc pour cela que la réalité professionnelle des agents placés sous votre autorité doit être niée ? Que la qualité de leur intervention doit être piétinée ? Que l'avis des agents doit être méprisé alors même que vous le sollicitez par ailleurs ?
En effet, la remise en cause d'un avis rendu à l'unanimité après de nombreuses réunions de travail dans les services décrédibilise pour le moins l'intérêt affiché officiellement par la DPJJ pour le « dialogue social » et nous interroge sur la pertinence et la sincérité de sa démarche de « diagnostic partagé »... A l’heure où dans nos services des débats constructifs se déroulent autour de ce diagnostic partagé, il serait incompréhensible, et pour tout dire démotivant, de devoir constater qu'un avis voté à l’unanimité en CTIR est purement et simplement ignoré et méprisé. Cela alimenterait fortement ce sentiment très partagé malheureusement, que l’avis des professionnels de terrain est plus futile qu’utile aux yeux de l'administration.
L’avis voté au CTIR s’imposait face à la situation objective de notre région. Refuser d'en tenir compte ne sert ni l'intérêt des mineurs qui nous sont confiés, ni la nécessité de renouer avec un dialogue social productif et respectueux.
C'est pourquoi, compte tenu de ces éléments nous vous sollicitons pour que l’avis voté au CTIR PACAC puisse être mis en œuvre sur l’inter-région.
Avignon, le 21 janvier 2014
la section Alpes/Vaucluse

Visiteur

#9

2014-02-19 17:18

#3: Thomas Danglot - Re:

Bravo pour cet argumentaire. Encoe une fois, le val de marne prouve sa capacité à former de brillants militants.

Pour le distinguo MJIE/IOE, franchement, à quoi ça rime ?

En revanche, la réflexion sur le travail concernant les médiations familiales et tutti quanti est pertinent. Ca mérite qu'on se pose deux secondes, tout comme sur notre formation pour les petits enfants et l'absence d'anticipation de cette administration. Et comme on veut règler les problèmes avec les mêmes politiques et philosophies qu'avant on en vient au même résultat. A lire le blues des chercheurs dans le monde d'hier, intitulé écrire ou périr. Ca vous parle pas un peu.
Encore bravo Mister Danglot et docteur Thomas.

Abou denerfs

SNPES PJJ FSU SUD EST

#10 Déclaration Préliminaire CTIR Sud-est : Des actes !

2014-02-20 14:52

L’ordre du jour du Comité Technique Inter Régional est édifiant. Démarche de Diagnostic Partagé, BOP 2014, données CNIL et revue des cadres, il est frappant de constater que l’exercice se rapproche d’une simple présentation.

Le CTIR n’est pas une chambre d’enregistrement et le dialogue social mérite mieux … car il nous a été rappelé en audience que les avis n’engagent que ceux qui y croient. La démarche de diagnostic partagé passera à la moulinette des synthèses territoriales et inter régionales, le BOP 2014 est déjà signé par la DPJJ, les données CNIL ne déclenchent pas de débats indépassables et la revue des cadres … est un passage en revue, le 14 juillet en moins.

Le SNPES PJJ FSU SUD EST est porteur d’un combat sur les normes : la comptabilisation des MJIE doit être réalisée par jeune pour tous les personnels y compris les psychologues ! Pour nous l’équation est simple, un avis a été voté en CTIR, le diagnostic des professionnels est venu renforcer ce besoin, une pétition en ligne rencontre un succès sans précédent (plus de 800 signataires à ce jour) : Nous demandons la mise en œuvre immédiate de cet avis.
Nous croyons aux actes plus qu’aux paroles. Le dialogue social n’a de valeur que s’il est concrétisé par des actes. Si les personnels, l’administration et les OS trouvent nécessaire la comptabilisation par jeunes dans les MJIE, il est légitime d’attendre que cette préconisation soit appliquée dans l’urgence.

Cette situation exprime aujourd’hui le malaise que vivent les professionnels de la PJJ. Un mal-être qui s’étend partout, devient violent face à l’inertie de l’administration : une véritable crise de confiance !

La convention d’orientation et de gestion 2014, déjà signée et finalisée, affirme mettre le mineur au centre du projet stratégique mais comment le croire ?

Le SNPES PJJ FSU Sud Est ne siégera pas à ce CTIR
et suspend le dialogue social
jusqu’à l’ouverture de négociations sur les normes de prise en charge MJIE
SNPES PJJ FSU SUD EST

#11 RAPPORT DE FORCE !

2014-02-24 13:02

Comptabilisation des MJIE par nombre de jeunes pris en charge :
Le SNPES PJJ FSU Sud Est insiste !
http://www.petitions24.net/mjie__par_nombre_de_jeunes_pris_en_charge
Afin de garantir la qualité de la prise en charge des mineurs qui nous sont confiés, le SNPES PJJ FSU SUD EST porte un combat sur les normes : la comptabilisation des MJIE doit être réalisée par jeune pour tous les personnels y compris les psychologues !
Un avis voté en CTIR Sud Est renforce ce constat …
Les premières analyses issues du Diagnostic partagé renforcent ce constat …
Plus de 800 signatures de la pétition en ligne renforcent ce constat …
mais …
la DIR Sud Est ne se donne pas les moyens de sa mise en œuvre et l'Administration Centrale s'enferme dans un silence assourdissant !
Nous croyons aux actes plus qu’aux paroles. Le dialogue social n’a de valeur que s’il est concrétisé par des actes. Si les personnels, l’administration et les OS trouvent nécessaire la comptabilisation par jeunes dans les MJIE, il est légitime d’attendre que cette préconisation soit appliquée dans l’urgence.
Afin de peser de tout son poids, le SNPES PJJ FSU Sud Est boycotte des CTIR Sud Est et suspend tout dialogue social jusqu’à l’ouverture de négociations sur les normes de prise en charge MJIE : le rapport de force est engagé !
800 signatures ?! Ce n'est qu'un début : la pétition est une vague inratable.
Alors on continue : je signe, tu signes, nous signons tous la pétition en ligne du SNPES PJJ FSU !
http://www.petitions24.net/mjie__par_nombre_de_jeunes_pris_en_charge

Visiteur

#12

2014-02-24 13:11

Considérez chaque jeune , c'est le en tant que sujet de droit, dans sa singularité et dans son histoire en particulier lorsqu'il s'agit d'émettre un avis sur son orientation et son devenir auprès du magistrat pour enfants

Visiteur

#13

2014-02-25 12:49

Question de justice et d'équité pour mieux servir les usagers

Visiteur

#14

2014-03-04 11:14

juste cause


Visiteur

#15 Re: Re:

2014-03-05 11:51

#4: Gérard Oget, visiteur 1 - Re:  

Bonjour Gérard,

Une petite latence (congés, la vie,...) dans une remarque sur un point : la MJIE est non-prorogeable. En fait le TE DE PARIS, a étudié la question juridiquement : d'après eux rien n'interdit la prorogation d'une MJIE. Ce point de vue est partagé par plusieurs magistrats de Bobigny qui prorogent aussi. Donc il n'y a pas d'impossibilité juridique : j'ai un exemple d'une jeune que j'ai pris en charge avec un proro de trois mois et dans mon service il existe plusieurs autres exemples.

Sur la question des délais de la MJIE, nous avons suggéré à nos juges de secteurs de faire débuter la mjie au momment de la prise en charge pour que les délais sur les listes d'attentes ne consomment pas le temps d'investigation: le début de la MJIE est effectif au premier rendez vous educatif. pour cela certains jugent écrivent sur l'ordonnance : "Disons qu'un rapport devra nous étre déposer dans un délais de 6 mois  à compter de la prise en charge". On a ainsi EFFECTIVEMENT six mois pour conduire la mesure, puisque nos MJIE durent presque toutes 6 mois. Du coup la phase de rencontre ou de tentative de rencontre avec les familles que nous peinons à voir ne pèse plus sur le temps d'investigation réelle, puisque la prise en charge commence avec le rendez vous d'accueil.

En fait tous ces "aménagements" sont le symptome d'un problème :  le temps nécéssaire pour faire un travail correct d'investigation au civil, puis de lancement (quand c'est nécéssaire) d'un début de suivi au civil, avec la construction d'un relais correctement construit.

Je n'évoque pas ici les éventuels conséquences dans le travail de suivi au civil du manque de continuité dans l'action éducative. La question de la place du civil à la PJJ est donc au travers de tout cela patente.

Avec tout ces exemples concrets que nous vivons dans les prises en charges et dans les conséquences pour les jeunes et leurs familles que nous pouvons observer, c'est à ce demander si les gens qui nous dirigent savent faire autre chose que compter notre temps de travail. La perte de qualité et de sens dans le travail est selon moi aussi une source de risque PSYCHO-SOCIAUX.

Il ne faut pas abdiquer de notre exigence professionelle à traiter les jeunes et les familles humainement et avec dignité.

Thomas Danglot


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#16

2014-03-12 21:37

no comment

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#17

2014-03-13 14:05

les mineurs et leurs familles doivent avoir la même qualité d'attention et disponibilité de la part des psychologues de la PJJ quelque soit l'endroit où ils vivent, c'est une question d'égalité d'accès à leurs droits sur le territoire national. Il ne peut y avoir des enfants négligés par la Justice en fonction du lieu d'habitat .
C Manuel

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#18

2014-03-31 12:45

A l'heure de la crise où on parle de la nécessité de réduire les dépenses publiques, le choix de la diminution des moyens en personnels concernant la justice, l'éducation et la santé souligne le parti pri pour hypothéquer l'avenir de la jeunesse, des justiciables et des malades comparé aux dédépenses pour favoriser la spéculation au détriment de l'amélioration des conditions de vies des habitants. Il s'agit de rendre visible la réalité de notre travail

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#19

2014-04-15 09:22

C'est plus cohérentde comptabiliser une mesure/jeune
Cordialement

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#20 Re:

2015-09-14 14:44

#1: -  

 Heu bonjour à tous... Nous sommes aujourd'hui en 2015, et je ne sais pas si cette pétition est encore d'actualité, mais bon, je voulais vous donner quelques infos d'un psychologue d'un SAH en Nord Pas de Calais.

Je travaille à temps plein dans le service de MJIE et exerce 148 mesures par an ( une mesure = un mineur, même si nous avons une ordonnance pour la fratrie). Pour autant vous dire que ne serait-ce que pour l'exercice pur des mesures, les semaines sont bien remplies... Sans compter bien entendu tout le plan institutionnel qui n'est pas non plus une mince affaire...

Existe t-il des textes de références concernant le quota annuel en SAH, car nous avons ici bien du mal à avoir des informations?

Je vous remercie à l'avance... Et bon courage à tous...