Les élèves de CPGE soutiennent leurs enseignants.

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#826

2013-12-07 21:30

Sans CPGE, je n'aurais jamais pu aller dans une GE. Bref je soutiens l'enseignement qui m'a été transmis!

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#827

2013-12-07 22:02

Ancien élève de CPGE j'ai eu l'occasion d'observer le dévouement de ces professeurs et ne peux les laisser tomber.
Grala

#828

2013-12-07 22:39

Message de soutien aux professeurs de prépa du Lycée Honoré de Balzac à Paris dont le recrutement est loin d'être élitiste mais bien au contraire une véritable chance pour des élèves qui ne croyaient pas possible d'entrer dans cette filière et à qui l'on a donné cette possibilité.
La consternation sur leurs visages est on ne peut plus visible en raison d'une charge de travail non reconnue. Quelque soit nos affects avec leurs différentes personnalités et les disciplines qu'ils enseignent, il va sans dire que leur investissement est considérable autant au plan du travail que du soutien et de la proximité avec les élèves, tous niveaux confondus. Nos rapports sont profondément humains justement parce que la démarche diffère de celle de l'université. Elle implique une dynamique étroite entre les enseignants et les étudiants qui progressent ensemble vers le(s) concours mais aussi toujours vers une plus grande ouverture culturelle, et donc l'épanouissement : ceci n'est pas un mythe !
Il est par conséquent tout aussi blessant pour les étudiants de voir le travail de leurs professeurs mis à mal alors même que nous bénéficions d'une formation riche, vivante, polysémique, plurielle et cela grâce à eux. Viser  la marginalité de cet enseignement c'est mettre en danger un système qui fonctionne en ne laissant pas les élèves à côté de leurs capacités mais en les rendant meilleurs grâce à l'apprentissage de méthodes, de la rigueur et du goût de la connaissance. Qu'ils soient bien payés pour nous transmettre cela ne semble pas être une aberration compte tenu de l'engagement que cela implique.
Les professeurs de CPGE sont avant tout passionnés par leur métier, et il serait peut-être non négligeable de remarquer qu'ils sont arrivés à ce niveau pour cette raison. Par ailleurs la CPGE n'est pas nécessairement un point de départ dans la carrière de ces professeurs qui ont pour certains connu les joies des fameuses ZEP avant d'en arriver là : analyse peut-être un peu trop subtile pour qui s'attaque à leur statut.
Je porte donc mon soutien à mes chers professeurs de Balzac qui sont mes plus proches références et ceux qui incarnent mon discours mais également à tous les enseignants de CPGE de toutes les filières.
Une khâgneuse non élitisée

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2013-12-08 00:54



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#830

2013-12-08 08:24

Merci pour des professeurs travailleurs et courageux qui poussent leurs élèves vers la réussite et le dépassement de soi

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#831

2013-12-08 09:37

Les Grandes Ecoles sont les filles de la révolution et de la république. Les attaquer, c'est attaquer la France. Et quelle absurdité et malveillance de détourner les professeurs et leurs élèves en pleine période de préparation aux concours!

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#832

2013-12-08 11:05

Merci à nos professeurs, maintenant c'est à nous de vous aider.

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#833

2013-12-08 11:18

Je soutiens les enseignants et les élèves des classes préparatoires dans cette période difficile de préparation aux concours

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#834

2013-12-08 12:49

Les sept mensonges du ministre : un déni de réalité

1er mensonge : « les professeurs les plus touchés ne perdront pas plus de 3 à 5% de revenus ».
Archi-faux.
Les pertes s'échelonnent entre 1 et 17 % de la rémunération totale (voir tableau), malgré l'indemnité de 3 000 euros censée compenser ces pertes. Une majorité de professeurs verront bel et bien leurs revenus amputés de 10 à 15 %.
En sous-estimant à outrance la sanction financière qu'il impose aux profs de prépa, le ministre reconnaît implicitement qu'une telle baisse est inique et donc indéfendable. Sinon, pourquoi mentirait-il ? S'il assumait vraiment le contenu de sa réforme, il devrait au contraire se vanter de « casser les profs de prépa » ! Et si les pertes étaient si modestes, comme il le prétend, où seraient les gains prétendument attendus pour les ZEP ?

2ème mensonge : « les plus jeunes professeurs vont gagner avec cette réforme »
Archi-faux, c'est même le contraire !
Plus un professeur est jeune, plus la part des heures sup' et des colles est forte dans sa rémunération, son salaire de base étant plus faible. C'est donc au contraire les plus jeunes professeurs qui subiront les plus fortes pertes en proportion.
Bravo pour l’égalité et la solidarité entre les générations, monsieur Peillon !
Les candidats aux concours d'enseignement, toujours plus rares, apprécieront...

3ème mensonge : « les professeurs à la fois en lycée et en prépa vont gagner avec cette réforme»
Faux, évidemment.
Voici l'exemple même d'une phrase vague, générale, et finalement creuse.
Gagner quoi ? Plus d'argent ? Notre analyse montre l'inverse (tableau).
De la reconnaissance? Nous nous sentons méprisés comme jamais.
Quant aux professeurs du secondaire (prof. de lycée nous le sommes tous), ils vont perdre leurs décharges horaires au bénéfice de primes aléatoires, alors que leurs missions deviennent aussi floues qu'indéfiniment extensibles.

4ème mensonge : « Certains professeurs font trop d'heures supplémentaires, jusqu'à seize heures par semaine. »
Flagrant délit de mauvaise foi.
En classe prépa, les services des professeurs donc les éventuelles heures supplémentaires et colles qui vont avec, sont imposés par l’administration. Le poste est à prendre ou à laisser, avec toutes les heures qui vont avec.
Or, les heures supplémentaires coûtent beaucoup moins cher à l’administration que des heures-postes : si jamais M. Peillon trouve que certains ont trop d'heures sup, pourquoi ne nomme-t-il pas de nouveaux profs en prépa ?
Il s'agit donc bien de faire des économies en baissant la rémunération de notre travail, et rien d'autre.
5ème mensonge : en 2nde année, il n'y a plus cours après Pâques.
Faux.
Les professeurs préparent sans relâche les étudiants aux oraux durant les mois de mai et juin, certains allant souvent jusqu'à accompagner leurs étudiants aux épreuves, pour les soutenir, et cela parfois jusqu'en juillet !

6ème mensonge : « [il y a] une discussion avec les classes préparatoires pour mettre la transparence, de la justice et de l'équité »
(En novlangue dans le texte, George Orwell)
M. Peillon n'a discuté de rien avec nous, il nous place devant le fait accompli et précipite la réforme, sans négocier. Discuter, c'est imposer ?
Le ministre ment. Mentir, c'est dire la vérité ?
Il baisse brutalement les revenus d'une catégorie de fonctionnaires dont les résultats et l'engagement sont partout reconnus. L'injustice c'est la justice ?
Sa réforme crée de nouvelles inégalités entre les professeurs, bien plus fortes qu'auparavant. L'inégalité, c'est l'égalité ?

7ème mensonge : il n'a jamais voulu opposer les CPGE aux ZEP, il « reconnaît nos qualités et les conforte »
Faux.
C'est exactement ainsi que le laminage des CPGE a été présenté par le ministre : dégager des moyens au profit des ZEP. Or, Vincent Peillon ne s'est jamais caché, avant d'entrer au ministère, qu'il méprisait les classes prépa et leur élitisme supposé. Loin de nous conforter, il nous blesse et nous démotive.
Toute sa réforme n'est qu'une inqualifiable agression contre les classes préparatoires, pourtant plébiscitées par le public et considérées comme un précieux ascenseur social.

Après les profs de CPGE : à qui le tour ?

Diminuer les salaires des fonctionnaires, casser l'ascenseur social, décourager l'excellence... Est-ce donc cela votre programme, monsieur Peillon ?

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#835

2013-12-08 12:49

Je vous invite à regarder et à diffuser largement ce lien (caler à 1 minute): http://www.dailymotion.com/video/xbtw51_vincent-peillon-depute-europeen-par_news?start=25

Mr PEILLON, en 2010, est alors député européen et y annonce sa volonté de, purement et simplement, supprimer les CPGE. (remarque: tout en critiquant le salaire des prof de prépa, il s'est parfaitement accommodé des 10 165 euros mensuels de son indemnité de parlementaire hors primes !).
Cette suppression se ferait pour intégrer ces filières d'excellence en faculté sous couvert d'une ouverture de celles ci aux plus défavorisés. HERESIE!!
* La faculté n'assurera jamais le suivi prodigué par les CPEG (colles, DS...). J'y ai effectué mon troisième cycle universitaire, je sais de quoi il en retourne.
* à ce jour 30% des élèves sont boursiers en CPEG. C'est la seule formation permettant l'ascenceur social dans ce système éducatif de plus en plus clivé. Les enfants de parents dits "nantis" (qui payent l'Impôt sur le Revenu, sur les Sociétés...assurant aussi le financement de notre système éducatif) mettront leur enfants dans des établissements privés pour préparer les concours. Que pensez vous qu'il se passera pour les élèves boursiers qui seraient alors passés par la Fac pour se présenter aux concours?

Mauvais calcul politique ou dogmatisme idéologique contre les élites de ce pays? Je penche pour la seconde proposition pour ma part, si on suit le cheminement de cette réforme: présenter cette décision pour des raisons budgétaires en cachant son aversion pour cette formation des élites!

Tous avec les prof de prépa le 9 décembre!!

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#836

2013-12-08 14:07

Ras le bol du démantélement des activités qui fonctionnent et à la planification étatique.

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#837

2013-12-08 14:13

La classe préparatoire nous apporte tellement de méthode et de rigueur. Ce sont des outils clefs. Je suis désormais à l'université et ce que j'ai appris en classe préparatoire a été hautement formateur. Nos professeurs sont capables de le reconnaître, et nous sommes aimés pour cette honnêteté intellectuelle et cette méthode infaillible qui s'adapte à tout domaine, qui nous permet de réfléchir vite et bien en situation de stress et de produire quelque chose d'argumenté et de solide. Quel regret si les classes préparatoires venaient à disparaître. Ce nivellement par le bas m'offusque...
Jules Ferry

#838 Faire tourner la pétition

2013-12-08 14:32

Il faut faire tourner cette pétition dans tous les réseaux des anciens de grandes écoles littéraires, scientifiques et commerciales! L'information et le bruit sont nos seules armes!

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#839

2013-12-08 14:58

du grand n'importe quoi cette reforme, nos profs travaillent assez ils meritent leurs salaires leurs enlever des heures de boulot non payer c'est injuste, prennez leurs place quelques temps (si vous en etes capables...) et vous verrez qu'un prof de prepa n'est pas un glandeur demotivé!!!!!

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#840

2013-12-08 15:29

Les années de classe préparatoires sont certes difficiles car exigeantes de par la quantité et la précision des connaissances à maîtriser. Mais c'est une période enrichissante, autant sur le plan intellectuel que sur le plan humain, et ce grâce aux enseignants. Diminuer leur salaire, c'est leur enlever la considération qu'ils méritent pour leurs conseils, leurs corrections, leurs temps, leur soutien qu'ils prodiguent à chacun d'entre nous, élèves. Je dois mon avenir à ces enseignants infiniment investis qui ont fait que mon métier rêvé est devenu une réalité.

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#841

2013-12-08 16:04

Il y en a assez du nivellement par le bas. Les classes préparatoires représentent encore, à l'heure actuelle, un modèle de vertu (dévouement au travail et aux objets de l'intellect ) là où l'université n'offre presque plus rien de bon depuis des années. IL FAUT DÉFENDRE CE SYSTEME.

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#842

2013-12-08 16:18

Comment briser un système qui marche ? Les CPGE permettent à tous les brillants élèves de quelque milieu que ce soit de révéler leur potentiel et de concrétiser leurs chances. Les professeurs se surinvetissent chaque jour pour les élèves, aidons-les à se faire entendre.

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#843

2013-12-08 16:52

Je pense que la motivation se rémunère. Voilà pourquoi nos profs de prepa sont mieux payés.
duduche

#844 Re: Merci...

2013-12-08 16:59

#1: profCPGE - Merci...

marre de ce nivellement par le bas ...................


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#845 Re:

2013-12-08 17:03

#841: -

Cher visiteur,

Gardons-nous des déclarations générales. Il y a d'excellents professeurs à l'université (j'en ai connu beaucoup), et de brillants chercheurs. Le système et les objectifs sont différent, voilà tout. Si un professeur de CPGE s'investit énormément pour ses élèves, c'est parce qu'il a choisi de laisser de côté tout travail de recherche personnelle ou autre pour se consacrer entièrement et exclusivement à la réussite de ses élèves.

Très cordialement.


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#846

2013-12-08 17:33

Merci à mes professeurs de CPGE de m'avoir permi d'arriver où je suis !
en lutte

#847 Re:

2013-12-08 17:36

#545: -

Merci!

Un ancien professeur du lycée Malherbe en CPGE (j'y étais il y a six ans). Cela fait chaud au coeur.

CB


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#848 Re: Re:

2013-12-08 17:36

#845: - Re:

d'où l'on peut quand même déduire, de façon un peu cynique, que l'abnégation ne paie pas - hélas !!!!!

un prof de langue en prépa, agrégé, normalien, 25 ans de carrière, 3300€/mois ... sauf l'été (3100!)


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#849

2013-12-08 18:16

L'activité de certains gouvernants consiste surtout à supprimer ce qui fonctionne au profit d'idéologies qui nous rendent ridicules aux yeux de pays qui admiraient autrefois ce qu'ét

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#850

2013-12-08 18:30

Ce projet est inacceptable, les classes preparatoires sont une des rares filiaires qui permettent aux enfants issus de familles modestes d'acceder aux plus grandes ecoles publiques.