Réveillons les poulets de Québec !

Dimanche 17 février 2008, vers 11h, Marilyn Bergeron, 24 ans, quittait son domicile de Loretteville pour « aller prendre l’air ». (Loretteville est un des 35 quartiers de la ville de Québec). Une caméra de surveillance devait plus tard capter des images de la jeune femme lorsqu'elle s'est arrêtée au guichet automatique de la Caisse Desjardins de Loretteville à 11h09, pour y faire un retrait de 60$. Le retrait a été refusé. Elle n’avait même pas 60$ dans son compte. Elle s'est par la suite rendue au Café Dépôt de Saint-Romuald, sur la Rive-Sud à plus de 25 km de son domicile, où elle a acheté un café avec sa carte de crédit. Elle n’avait pas d’auto. En autobus, pas de ligne de bus directe, 2h20 environ. Autant et plus pour le retour. Plus il est tard moins il y a de bus. Elle y est arrivée vers 16h. Elle n'a jamais été revue par la suite. Ce soir-là, elle était vêtue d’un manteau noir avec capuchon de fourrure grise, de bottes noires en suède avec un contour de fourrure et d’un pantalon en velours gris. Elle avait un sac à dos noir.

** Ce jour-là avec son cellulaire, elle a passé et reçu plusieurs coups de tel à la personne avec qui elle avait rendez-vous à Saint-Romuald et qui est la dernière personne à l’avoir vue vivante. Sa famille, notamment sa sœur, (San Francisco) connaît son numéro de cellulaire. La police a-t-elle bien fait son travail ? Bonne question. Pour comprendre l’inefficacité de la police dans ce dossier, il faut se rappeler que les problèmes de Marilyn étaient principalement à Montréal et à St Romuald. Elle n'a séjourné à Loretteville (Québec) que 48h max. C'est cependant la police de Québec qui est en charge de l’enquête. Montréal est à 263 km de Québec...

Aucune arrestation à ce jour.
Les poulets dorment...

Marilyn Bergeron