Rétablir la peine de mort en Algérie

LE DROIT À LA VIE POUR LES ENFANTS EST BAFOUÉ EN ALGÉRIE


L'Algérie ne s'est toujours pas réveillée de son cauchemar. Le meurtre barbare de Brahim et Haroun, âgés d'à peine de 9 ans et 10 ans, relance plus que jamais le débat sur la protection de l'enfance en Algérie.

Pour de nombreux experts de cette question, les enfants sont exposés à une véritable barbarie. Ils sont mêmes devenus les premières victimes des maux sociaux qui martyrisent la société algérienne. Les enfants sont-ils ainsi en danger ? Pour  Abderrahmane Arrar, le président du Réseau algérien pour la défense des Droits de l'Enfant, la réponse est oui. "C'est le droit à la vie pour les enfants qui est bafoué en Algérie avec de tels crimes odieux", a confié ce militant pour la protection des droits des enfants sur les ondes de la radio publique Chaîne III. Abderrahmane Arrar a appelé toutes les franges de la société à se mobiliser pour lutter contre le fléau des enlèvements car ce problème ne concerne pas uniquement "les policiers et les gendarmes", a-t-il indiqué.