Les consultations préventives gynécologiques systématiquement incluses dans l’assurance de base

En signant cette pétition, vous soutenez que les consultations préventives gynécologiques devraient être systématiquement incluses dans l’assurance de base. 

Par conséquent, vous soutenez que la prise en charge d’une consultation préventive gynécologique dans l’assurance de base tous les trois ans n’est pas adaptée aux souhaits de bons nombres de femmes et/ou aux recommandations des gynécologues et sages-femmes. 

Pourquoi cette prévention est-elle importante ? 

Cet  examen gynécologique préventif comprend un frottis du col de l'utérus qui est un moyen simple de dépistage pour une prévention efficace du cancer du col de l'utérus : il permet de repérer les cellules anormales des lésions précancéreuses. Le cancer du col de l’utérus atteint 250 femmes et en tue 80 chaque année en Suisse. 

La Société suisse de gynécologie et obstétrique (SSGO) recommande d’effectuer un dépistage cytologique tous les trois ans entre 30 et 70 ans et tous les deux ans entre 21 et 30 ans. 

Les assurances santé

Actuellement en Suisse, les assurances santé de base couvrent une consultation préventive gynécologique tous les trois ans uniquement si les derniers résultats ne présentent rien d’anormal. Les frais liés à cette consultation sont déduits de la franchise ou de la quote part. 

La première problématique concerne les femmes de moins de 30 ans qui souhaitent suivre cette recommandation et refaire un bilan deux ans plus tard. En cas de frottis du col de l’utérus deux ans plus tard, l’assurance de base ne déduit pas les frais de la consultation de la franchise et la patiente doit régler l’intégralité des frais. 

Une question de frais pour les assurances santé ? 

Inclure systématiquement le dépistage préventif dans l’assurance de base ne signifie pas que les frais vont considérablement augmenter pour les assurances. 

Dans cette pétition, nous ne demandons pas la gratuité (bien que la question pourrait être posée) du dépistage mais de l’inclure dans l’assurance de base et donc dans la franchise. En d’autres termes, de considérer cet examen médical de la même manière qu'un rendez-vous chez un médecin généraliste.

Qu’en disent les sages-femmes et gynécologues ? 

La plupart des sages-femmes et gynécologues recommandent à leurs patientes de ne pas attendre trois ans avant de refaire un dépistage, même au-delà de 30 ans. “18 mois, 2 ans maximum” pour certaines gynécologues, “un bilan annuel” est plus sûr recommandent d’autres professionnelles de la santé. 

La plupart des femmes souhaitent suivre la recommandation de leur gynécologue avant tout, alors pourquoi l’assurance de base ne s’aligne-t-elle pas sur les recommandations des gynécologues et sages-femmes ? 

Pas toutes égales face à la santé

Par ailleurs, s’appuyer sur les résultats du dernier dépistage ne devrait pas être l’unique raison qui justifie la date du prochain dépistage. On peut penser qu’une femme non vaccinée contre le papillomavirus ou ayant des antédents médicaux devrait ou souhaiterait être davantage surveillée qu’une autre, et ce sans qu’elle ait à engager des frais supplémentaires. Est-ce que la santé des femmes est réellement une priorité en Suisse ?

Ou est-ce qu’on ne considère pas que les femmes vont de toutes façons suivre la recommandation de leur gynécologue même si tous les frais sont à leur charge ? Et dans ce cas là, pourquoi les femmes devraient payer plus parce qu’elles sont des femmes. Ou pourquoi prendre le risque que certaines femmes, souvent aux salaires les moins élevés, attendent trop longtemps avant de se faire dépister ? 

Pourquoi une différence en gynécologie ?

D’autre part, pourquoi faisons-nous une différence entre un bilan sanguin et un bilan gynécologique ?  Lorsqu’une personne, homme ou femme, souhaite faire un bilan de santé auprès d’un médecin (par exemple pour une prise de sang), la consultation est prise en charge par l’assurance de base. On ne lui demande pas à quand remonte son dernier bilan sanguin et l’assurance ne couvre pas les frais dépendamment des résultats. 

Alors pourquoi ne pourrait-on pas simplement soutenir les femmes qui souhaitent simplement être rassurées ? Car si certaines femmes n’ont aucun problème à attendre trois ans pour une prochaine consultation, d’autres sont très inquiètes à l’idée de développer un pré-cancer entre les deux examens.

C’est autant de questions que je vous invite à vous poser avant de signer cette pétition. 

Plus de sororité et de solidarité

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