Pour l'octroi d'un permis humanitaire à la famille Vartanashvili Mgebrishvili

La famille susmentionnée est arrivée en Suisse en novembre 2016 afin de trouver une solution aux graves problèmes de santé physiques de la mère. Toutes les tentatives pour la soigner ont échoué en Géorgie, leur pays d'origine. Les traitements reçus en Géorgie ont péjoré l'état de santé de Madame Vartanashvili. Après son arrivée en Suisse, grâce aux soins reçus, Madame Vartanashvili a pu prendre conscience et commencer à verbaliser les traumatismes vécus dans sa famille, son père l'ayant violemment battue dès  l'enfance et la mère de son mari ayant fait de même lorsque le couple s'est installé chez elle. Leur premier enfant, âgé de huit ans, a aussi été traumatisé par cette grave violence intrafamiliale et présente un trouble anxio-dépressif sévère nécessitant des soins auxquels il n'aurait pas accès en Géorgie. En effet, ce type de soins est prodigué à Tbillissi, à cent kilomètres de la ville de la famille. Madame Vartanashvili traverse depuis 2017 une dépression importante et n'aurait, pour les mêmes raisons, pas accès aux soins dont elle a besoin en Géorgie. Son problème de santé physique a pu être correctement diagnostiqué en Suisse et un traitement, qui prendra du temps, est en cours. Une opération est prévue en octobre 2020. Elle n'aurait pas accès à ces soins en Géorgie. Madame Vartanashvili a donné naissance à son deuxième enfant en avril 2020.

Malgré tous ces éléments, attestés par de nombreux certificats médicaux, le Secrétariat d'Etat aux Migration (SEM) a refusé d'accorder l'asile à cette famille, le Tribunal Administratif Fédéral (TAF) a rejeté leur recours et la famille Vartanashvili est menacée de renvoi dès le 17 août 2020. Or, en cas de renvoi, cette famille n'aurait d'autres solutions que de retourner vivre chez la famille de Monsieur, oû les maltraitances recommenceraient, ou de vivre à la rue, exposée à d'autres violences.

C'est pourquoi nous estimons qu'un retour en Géorgie de la famille susmentionnée est inexigible actuellement et demandons aux autorités d'accorder à cette famille un permis humanitaire ou un permis F.

Genève, juillet 2020

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