NON à l’affrontement entre Malagasy

Le concept « tain’omby mivadika aza tsy misy sahy maka » textuellement personne n’osait toucher à une bouse de vache renversée  est largement dépassé mais la société malagasy en tant que telle n’a pas entièrement changé. Les grandes familles restent, un fait qui signifie qu’il y a certainement des éléments récupérables dans reconstitution de la société en elle-même.

Le signal plus de 135 morts en moins d’une semaine est un signal fort. La médiation malgacho-malgache a échoué et est passée par l’affrontement sanguinaire entre malgaches. Les ravages de la population du sud ne pourraient être acceptables pour un homme et/ou une femme digne de son titre et à tous les niveaux de la société. En tout cas, par respect des droits de l’homme, le retour à un état d’affrontement à l’époque de la préhistoire craint. C’est la description d’un état sauvage des rapports humains mais surtout la description d’une pauvreté et d’une précarité exemplaire à Madagascar.

La population malagasy a mal et 2009 reste le déclic de tout ce qui se passe actuellement. Si le mouvement militaro-civile de 2009 a été initié  pour la requête d’un changement, entre autres le retour du droit à la parole, la réduction du prix du PPN… et autres, la situation est passée par la suspension de plusieurs émissions radiophoniques, la fermeture de plusieurs de chaînes radio et autres, une inflation rampante, des conditions ne permettant pas à l’investissement, la perte de plus de 300.000 emplois et actuellement, un affrontement sanguinaire ente malgaches.

Malagasy et Amis des Malagasy,

OUI, la population et le pays auraient voulu d’un changement positif et effectif :

ü  Dans la gestion des affaires de l’Etat

ü  Vers l’indépendance de la Justice

ü  Des conditions de vie en générale : amélioration du PIB et du pouvoir d’achat, des conditions sereines et tranquille en matière de sécurité

ü  …

Et le mouvement militaro-civil de 2009 a été initié pour asseoir ces « changements » par le biais d’un pouvoir transitoire d’une durée déterminée.

Malheureusement,  au fil du temps, les Malagasy et le pays ont rencontré de vrais changements dans le sens négatifs :

ü  Un pouvoir transitoire extensible avec un calendrier électoral, jusqu’à ce jour incertain

ü  Une gestion aléatoire des biens et du pouvoir du pays pouvant être décrite comme une anarchie totale

ü  Une justice en faveur des dirigeants et non équitable

ü  Une inflation généralisée

ü  Une société au bord d’une explosion sociale et au bord d’une guerre civile

 

 

 

De ce fait, pour qu’il n’y ait plus plus de dégâts, faisons appel à tous les Malagasy et Amis de Madagascar de faire :

NON à :

®     A l’affrontement entre malagasy quel que soit le motif

®     A l’inertie totale des dirigeants face aux dégâts humains, culturels et matériels que subissent les Malagasy actuellement

®     A l’engagement des services des forces de l’ordre pour une minorité de la population

®     A l’inertie totale des organismes pour la promotion des droits de l’homme

Bilan mortuaire provisoire :

  • Plus de 200 morts en une semaine

Nombre de bœufs volés :

  • Plus de 1000 bovidés volés

Zones couvertes :

  • Cinq régions touchées au minimum : Anosy, Androy, Atsimo Andrefana, Moron’i Mania et Vakin’Ankaratra