Refus de la suppression des CPGE littéraires à Poitiers

Refus de la suppression des CPGE littéraires à Poitiers / Annonces / fermetures CPGE Poitiers: Merci à tous / Commentaires


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#1

2015-01-23 21:12

Vous dites parfaitement les choses. Je suis navrée et compte bien poursuivre le combat autrement, ailleurs, ce sera toujours le même.
Merci d'avoir agi au mieux, pour les élèves.

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#2

2015-01-23 21:36

Ces gens là agissent en gestionnaires et au détriment de ce qui fonde notre culture, notre désir d'apprendre et de transmettre qui se perpétuent depuis la nuit des temps.
Alors je vous en prie, tenez vous en à nommer la fonction et n'usez plus du Monsieur et du Madame qui relèvent eux d'un autre regard sur l'humanité.

Jean Sabatier
Conseiller d'orientation Psychologue
Directeur du CIO de Bergerac

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#3

2015-01-23 21:46

A qui le tour?

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#4

2015-01-23 23:55

La suppression d'une prépa de proximité est un aveu d'impuissance et d'acceptation face à la sélectivité géographique et sociale des concours. Triste, très triste. Courage à ceux qui ont tout fait pour maintenir l'égalité de formation sur le territoire français, J. Lèbre, professeur en CPGE.


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#5

2015-01-24 06:32

Bonjour,
je tenais à exprimer ma compassion aux collègues concernés par cette forme de licenciement.

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#6

2015-01-24 07:36

Soyez convaincus de ma solidarité avec votre courageux combat ! Je retrouve dans votre communiqué tous les arguments spécieux qui nous ont été opposés au rectorat, malgré le soutien des élus locaux et la mobilisation de l'équipe enseignante comme des anciens élèves, face à la fermeture, hélas actée, au lycée Dessaignes de Blois, de notre ECS 1 en septembre 2014 et de l'ECS 2 en septembre 2015, pour effectifs insuffisants (19 étudiants) et pour remplir les gros lycées de l'académie d'Orléans-Tours : or, le lycée Pothier n’accueille finalement que 20 étudiants cette année... Bon courage Cordialement Claude Sabatier, professeur de culture générale et lettres-philosophie, lycée Dessaignes, Blois


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#7

2015-01-24 07:48

Quel dommage!
Quelle hypocrisie du discours, attaquant les prépas au nom de la démocratisation de l'enseignement quand on connait le recours qui s'amplifie d'années en années à des prépas intégrées privées et coûteuses. Mais là-dessus pas de statistiques! On entretient la fiction d'un monde où il n'y aurait que de l'enseignement public! En fait, on liquide cet enseignement public! Les mêmes élites qui décident de cela envoient leurs enfants où ? Il faudrait là-dessus aussi des statistiques. Pas beaucoup dans les 1ers cycles universitaires peut-on affirmer sans être grand sociologue! Mais soyons aussi bas que ces méprisantes élites : les recteurs ont de quoi payer de luxueuses études dans les villes métropoles et les filières privées du Supérieur!
Universitaires, sur les bases d'une malsaine concurrence, elle aussi bourrée d'hypocrisie, nous avons mal défendu votre combat, alors qu'il faudrait tellement voir globalement cette offre de l'enseignement public local, admettre les différences des filières, des voies de formation. Il faudrait vraiment un éclaircissement de nos positions des uns et des autres et une défense convergente.
J'espère qu'il y aura encore des recours. Et des suites plus structurées à notre soutien.
Anne Jollet
Département d'histoire
UFR Sciences humaines et arts
Université de Poitiers

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#8

2015-01-24 08:37

De tout coeur avec vous et vos étudiants. Kafka avait raison...
Thomas Verclytte Histoire CPGE Bordeaux

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#9

2015-01-24 09:57

C'est incompréhensible... la déception est immense.

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#10

2015-01-24 12:16

Cela illustre ce qu'est devenu le PS.L égalité des chances,la promotion sociale par le savoir,le travail scolaire exigeant,le mérite:Vieilleries que tout cela.A cela s'ajoute l'hostilité envers les prépa d'universitaires idéologues pour qui le réél n 'a jamais lieu.
Un ancien socialiste.

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#11

2015-01-24 14:00

Bonjour,
cette décision s'inscrit dans la droite ligne des prises de position du Gouvernement actuel:
d'un coté, le constat que le système éducatif français est en deliquescence;
de l'autre, au nom de dogmes, la suppression des formations publiques et gratuites ouvrant la porte à de belles carrieres.

ceci illustre la volonté de nivellement par le bas.

Gageons que d'autres politiques remettront de l'ordre dans cette chianli

Cordiales salutations

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#12

2015-01-24 15:59

Merci pour votre lutte et votre courage dans ce combat inégal.Quand on a connu les prépas de Poitiers, mesuré leur rôle irremplaçable de formation intellectuelle de haut niveau et de véritable "ascenseur social" (combien d'anciens élèves pourraient en témoigner!), on ne peut qu'être atterré par ces décisions de comptable à courte vue.

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#13

2015-01-25 07:30

Bravo pour votre détermination et votre persévérance. Hélas! La "déraison" d'état et le Pacte d'Irresponsabilité auront eu "raison" de vous et de votre combat. Le vent va-t-il tourner avec les récents événements, et la conscience que "les valeurs de la République ne peuvent s'enraciner dans le socle de l'ignorance" (art de Sauver-les-Lettres dans Marianne)redonner aux Prépas de proximité leurs lettres de noblesse? Evelyne Frantz, prof en Prépa Litt. H de Balzac, Paris 17è

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#14

2015-01-26 17:56

Navrée aussi, et furieuse. Oui, "A qui le tour?"

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#15

2015-01-28 07:08

Quel gâchis! A quand une France qui saura donner la priorité à ses enfants. Ils veulent des citoyens, ils veulent lutter contre l'Obscurantisme mais ils agissent en contradiction avec ces beaux discours. Merci pour tous ces assoifés de savoirs de Province qui auront de moins en moins la possibilité de rester dans leur région s'ils souhaitent ( et si leurs familles ont les moyens de les loger vers Paris!) faire des études supérieures.

Alexandra


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#16

2015-01-28 12:03

Je suis très amère, et cela d'autant plus que l'on entend , depuis les attentats, de forts beaux discours , presque la main sur le coeur et des trémolos dans la voix , à propos de "l'école de la République". Comment faire savoir au plus grand nombre que justement on la brade cette école qui a pourtant fait ses preuves ?

Continuez votre lutte, faites connaître ce qui se passe et à quel point c'est inique!

Un ancien professeur de français, qui a voté pour ce gouvernement ...et le regette!