Refus de la suppression des CPGE littéraires à Poitiers


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2015-01-24 07:48

Quel dommage!
Quelle hypocrisie du discours, attaquant les prépas au nom de la démocratisation de l'enseignement quand on connait le recours qui s'amplifie d'années en années à des prépas intégrées privées et coûteuses. Mais là-dessus pas de statistiques! On entretient la fiction d'un monde où il n'y aurait que de l'enseignement public! En fait, on liquide cet enseignement public! Les mêmes élites qui décident de cela envoient leurs enfants où ? Il faudrait là-dessus aussi des statistiques. Pas beaucoup dans les 1ers cycles universitaires peut-on affirmer sans être grand sociologue! Mais soyons aussi bas que ces méprisantes élites : les recteurs ont de quoi payer de luxueuses études dans les villes métropoles et les filières privées du Supérieur!
Universitaires, sur les bases d'une malsaine concurrence, elle aussi bourrée d'hypocrisie, nous avons mal défendu votre combat, alors qu'il faudrait tellement voir globalement cette offre de l'enseignement public local, admettre les différences des filières, des voies de formation. Il faudrait vraiment un éclaircissement de nos positions des uns et des autres et une défense convergente.
J'espère qu'il y aura encore des recours. Et des suites plus structurées à notre soutien.
Anne Jollet
Département d'histoire
UFR Sciences humaines et arts
Université de Poitiers