STOP à la vente de parcelles de la Résidence de France à la Marsa

Depuis 2012 est engagée dans le cadre de la loi des Finances, la vente de parcelles et bâtiments du terrain de la Résidence de France, patrimoine offert à la France par le Bey :

http://www.senat.fr/rap/a12-150-1/a12-150-110.html

TUNISIE

TUNIS - LA MARSA

Parcelle en friche sur un terrain de 2,5 ha

2 000 000 €

TUNISIE

TUNIS - LA MARSA

Villa de fonction du Consul général

3 000 000 €

Il serait regrettable qu’une vente de terrains à la forte dimension symbolique, au seul but de financer une réhabilitation ou une construction dans un autre coin de la planète, puisse porter un réel et irrémédiable préjudice à notre pays et aux bonnes relations existantes.

Ces résidences occupées depuis des années, par le Ministre Conseiller et le consul Général ont une grande valeur patrimoniale de par leur longue histoire liée à la France et d’autre part sont connues depuis le XVIIIème siècle, bien avant l’indépendance, comme étant les résidences de France.

Elles sont honorées par plusieurs générations, tant françaises que tunisiennes, ou étrangères. S’en séparer porterait gravement atteinte au prestige de la France et alimenteraient les rumeurs de tous ceux qui veulent faire croire à la faillite de notre pays, la France.

Raisons qui poussent à leurs conservations :

1) la zone de La Marsa sur laquelle se trouvent actuellement les résidences de l’Ambassadeur, du Ministre Conseiller et du Consul Général fait partie intégrante de la « banlieue nord de Tunis », laquelle proche du grand Tunis, regroupe près des ¾ de nos 25 000 ressortissants.

2) Les résidences du Ministre Conseiller et du Consul Général connues et honorées par plusieurs générations tant françaises que tunisiennes ou étrangères outre qu’elles honorent et valorisent leurs fonctions, plus hauts fonctionnaires après l’Ambassadeur, leur permettent de réunir facilement tant la communauté française que des personnages clés de la république tunisienne. L’image de marque de la France en Tunisie, en serait fortement pénalisée.

3) Ces résidences ont été rénovées ou reconstruites (maison du Consul) récemment (vers 2003). Utilité de toutes ces dépenses d’argent public ?

4) Ces résidences ont l’avantage de posséder un terrain donnant accès direct sur la mer. Accès qui serait un extraordinaire centre de regroupement en cas d’évacuation.

5) Se séparer de ce terrain porterait gravement atteinte au prestige de la France et alimenterait les rumeurs de tous ceux qui veulent faire croire à la faillite de la France.

6) Vendre une petite parcelle sur le terrain où sont les maisons du Ministre Conseiller et du Consul Général, ne rapporterait rien !!! … ce côté est constructible à R+1 … le m2 est de 1 500 à 2 000 Dt. quel apport pour les finances de l’état français ?

7) Ce terrain pourrait à moyen ou long terme permettre à la France d’y construire des bâtiments sur un emplacement privilégié … sans avoir à le louer ou à l’acheter

En conclusion, compte tenu de :
- La proximité géographique de la France et de la Tunisie. 1 000 kms seulement de mer entre la France et la Tunisie.
- L’influence de la France pour des raisons historiques depuis bien avant 1878, date du protectorat.
- L’existence de cette présence française sur le terrain de la résidence de France depuis 1770, bien avant le protectorat.
- L’origine de ce terrain qui n’était que d’un seul tenant descendant jusqu’à la plage et dont la valeur historique en fait un des 3 biens que la France se doit de conserver sur le grand Tunis tout comme, l’Ambassade et le « petit Carnot ».
- L’image de marque de notre pays fortement entachée avec la chute du 3ème A, les investissements qatari en France dûment médiatisés et l’état de récession déclaré en avril 2013
- L’importante croissance de notre communauté en Tunisie. Plus de 25 000 Français immatriculés, dont les ¾ vivent près de cette résidence, dans la banlieue nord (Marsa, Carthage…) et le grand Tunis.
- L’existence d’un grand nombre de Tunisiens encore francophones et francophiles.

Pour en savoir plus

Merci donc de signer la pétition CONTRE cette vente, qui sera adressée au Président de la République le 15 septembre 2013


Madeleine Berger Bennaceur, conseillère élue à l'Assemblée des Français de l'Etranger    Contacter l'auteur de la pétition