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MOTION DE L’ASSEMBLEE GENERALE DU D.P.L.S.H

Tenue sur le Campus du Camp Jacob jeudi 14 novembre 2013

Nous, étudiants, personnels BIATSS, enseignants-chercheurs,  enseignants (titulaires et vacataires),   parents d’étudiants, de la communauté universitaire du DPLSH …

En toute connaissance de la situation actuellement problématique de l’UAG qui impacte directement le Département Pluridisciplinaire de Lettres, Langues et Sciences Humaines (DPLSH) de la Guadeloupe, déclarons le caractère insupportable et inacceptable de la situation qui est faite à cette composante de l’Université en Guadeloupe depuis plusieurs années, en matière de postes.

En effet, depuis dix ans que la structure existe, le nombre d’étudiants n’a cessé de croitre (aujourd’hui 500 inscrits)  alors que le nombre d’enseignants et de personnel stagne depuis 2006.

Depuis trois ans, la Direction alerte par de multiples rapports complètement renseignés les autorités centrales et polaires de l’Université sur l’urgente nécessité d’attribuer des postes au DPLSH pour qu’il continue d’assurer ses missions de formation qu’il a jusqu’ici parfaitement assumées.

Jusqu’à présent, la communauté dans son ensemble a su faire preuve de bonne volonté et de dévouement mais aujourd’hui la situation est intenable : seul le 1/3 des enseignements est dispensé par des personnels titulaires DPLSH.

Sans postes d’enseignants immédiatement attribués, nous ne serons pas en mesure de couvrir le second semestre de cette année universitaire , comme nous n’avons cessé de le répéter aux instances décisionnaires.

Notre demande est très claire :

1°) Il faut 3 postes de Maitres de Conférence immédiatement publiables pour que le second semestre ait lieu.

2°) Une discussion concrète sur les moyens à apporter au DPLSH pour que cette structure puisse se développer et remplir ses missions universitaires doit s’ouvrir dans les plus brefs délais. Cette discussion comportera la planification des dotations en postes d’enseignants et en postes BIATSS dès la Rentrée 2014.

3°) Sans réponse des autorités décisionnaires sous quinzaine, nous serons contraints d’en tirer les conclusions qui s’imposeront à nous.