POUR UNE TAXATION DES PLUS GRANDS REVENUS

En 2008, des investissements risqués ont provoqué la pire crise financière et économique depuis 1929. Les gouvernements ont injecté des milliards d’euros dans des entreprises privées dans une tentative de maintenir la situation sous contrôle.

Il en a résulté une augmentation de la dette publique. En Belgique, les résultats de l’austérité des années 80 et 90 ont ainsi été effacés en un clin d’oeil . La dette ne s’est plus réduite mais est passée de 87 % du PNB en 2007 à 107% aujourd’hui.

En outre, la politique fiscale menée par le gouvernement a augmenté les inégalités. En Belgique, 10 % des plus riches possèdent ensemble 44 % de l’actif net. C’est plus que ce 80 % du reste de la population possède ensemble.

La poursuite d'une politique de réductions de salaires, des coupes dans la sécurité sociale et l'érosion des services publics est irresponsable, à la fois socialement et économiquement. Cette politique provoque des tensions sociales et la concurrence malsaine entre les différents groupes sociaux. Par conséquent notre société devient de plus en plus disloquée.

Une autre politique est possible: la réduction de la distribution inégale de la richesse. Les capitaux qui ont été utilisés à des fins spéculatives ou simplement amassés, devraient être utilisés pour construire une société axée sur le social, l’écologie et l’économie durable.

Nous signons:

  • Pour une taxation exceptionnelle substantielle des actifs mobiliers et immobiliers des 10 % les plus riches (avec un abattement pour l’habitation propre jusqu’à 0,5 million €) ;
  • Pour prévoir le personnel nécessaire et les outils législatifs adaptés afin de mener une lutte contre la fraude et l’évasion fiscale efficace (y compris la levée du secret bancaire) ;
  • Pour la réalisation d’un cadastre des fortunes.