Sauvons le Parc équestre de Blainville

En tant que citoyenne de Blainville, je n’ai pas aimé la façon cavalière de l’administration actuelle de la Ville de Blainville de procéder en catimini pour nous faire avaler de force leur décision. Consulter 500 personnes sur une population de plus de 55,000 habitants représente moins de 1% de celle-ci, donc ils ont agi en douce pour ne pas alerter la population pour arriver à leurs fins. C’est malhonnête quand à moi, car me semble que Blainville, avec son parc immobilier qui compose un nombre quand même assez impressionnant de maisons de luxe (donc très taxées aux pieds carrés), n’ait pas les moyens d’offrir à des jeunes de pratiquer un sport qui est très peu accessible ailleurs au Québec (surtout que j’ai appris que seulement deux parcs équestres existaient au Québec, Bromont et Blainville, raison de plus pour s’en faire une fierté) et avec des retombées économiques considérables pour les commerçants de la municipalité. C’est loin d’être négligeable, car il y va de l’économie de notre Ville. De plus on peut croire que ce sport est beaucoup plus pratiqué par les filles (je n’ai pas de statistiques pour appuyer mes dires, ce n’est qu’un constat que j’en ai fait) cependant, je ne crois pas tellement me tromper, donc je trouve ça encore plus surprenant de la part de la municipalité de ne pas avoir considérer le fait de priver les filles d’avoir accès à un sport qui les passionne pour le remplacer par des installations qui favoriseraient de beaucoup les garçons, car à part le soccer, on s’entend que le football et le baseball sont très peu pratiqués par les filles, sinon pas du tout. Donc, l’argument de la Ville de dire que de redonner le parc équestre aux citoyens est faux, car démanteler le parc équestre c’est comme dire de favoriser des sports masculins au détriment des sports féminins. C’est décevant, voire très décevant, car les filles aussi ont le droit d’avoir leurs particularités et elles sont des citoyennes au même titre que la gent masculine et elles ont aussi le droit que les taxes municipales soient utilisées pour promouvoir leurs intérêts pour des sports qui leur ressemblent. Ce n’est pas une question de charité, mais d’équité me semble.