Autonomie universitaire

Contacter l'auteur de la pétition

Ce sujet de conversation a été automatiquement créé pour la pétition Autonomie universitaire.


Visiteur

#1

2014-06-14 19:39

liberte universitaire
Trop tard

#2 Naufrage des universits publiques

2014-06-15 10:05

« Chaque fois qu’un homme défend un idéal, ou une action pour améliorer le sort des autres ou s’élever contre une injustice, il envoie dès lors une petite vague d’espoir. » Robert Fitzgerald Kennedy

Sauvons nos universités publiques du naufrage.
(leral.net 9 oct. 2012 de Citoyen)
Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l’enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l’UNESCO. Nos instituions d’enseignement supérieur ont surtout un problème de management (mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire (avantages indus, intimidations, etc.), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-elles pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.
Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s’évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d’existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l’inaction de l’État.
En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.
A l’État de faire l’état de la gestion de ceux qu’il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.
L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d’enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d’être juge et parti.
Il n’est jamais trop trad pour bien faire un devoir citoyen.
---------
Universités entre violence et impunité
21 décembre 2013 – 1 h 50 min

La loi ne devrait-elle pas s’imposer à tous ? aux autorités ? aux étudiants ? aux enseignants ?
Les formes de cette violence sont nombreuses notamment celles qui sont plus sournoises, plus pernicieuses et plus dévastatrices qui engendrent cette forme visible nommée tout simplement violence.
Que Dieu sauve le Sénégal.
LE RAPPORT D’AUDIT QUI MET À NU LA GESTION DE MARY TEUW NIANE
(rapport commandité conjointement par les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de l’Économie et des Finances, sur financement de la Banque mondiale)
sur ndarinfo
UGB-de-Saint-Louis-Le-rapport-d-audit-qui-met-a-nu-la-gestion-de-Mary-Teuw-Niane
__________

«LA JUSTICE DOIT FAIRE LA LUMIERE SUR L’ARGENT INJECTE DANS L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR»
BIRAHIM SECK DU FORUM CIVIL
sur seneplus
la-justice-doit-faire-la-lumiere-sur-l%E2%80%99argent-injecte-dans-l%E2%80%99enseignement-superieur, Publication 16/09/2013

Actuellement, la polémique fait rage entre le Saes et ministère de l’Enseignement Supérieur sur l’utilisation des milliards injectés dans l’enseignement privé pour l’orientation des bacheliers. Qu’est ce que cela vous inspire ?
Le Saes a tout à fait raison de demander des comptes au gouvernement sur l’argent injecté dans l’enseignement supérieur pour la prise en charge des bacheliers orientés dans les universités privées. Les dirigeant du Saes n’ont usé que des dispositions des articles 14 et 15 de la Déclaration des droits de l’Homme et des peuples qui fait partie intégrante du préambule de notre constitution qui prône la bonne gouvernance et la transparence. Il ne devrait y avoir même pas de polémique. Les autorités devraient même rendre compte avant que le Saes ne le demande. Les étudiants également doivent demander des comptes parce que les services sont pour eux. De plus, mon étonnement est plus grand sur le silence affiché par le gouvernement par rapport aux différents audits publiés sur l’enseignement supérieur qui intéressent les autorités de l’enseignement supérieur et au plus haut niveau. C’est grave et inquiétant au moment où nous dit que l’Etat veut injecter 302 milliards dans le domaine de l’enseignement supérieur.
La justice traque des citoyens sénégalais et quand on produit des audits qui intéressent les membres du gouvernement ou des administrateurs, l’Etat ferme les yeux. Ce sont ces pratiques que les Sénégalais ont combattues. La justice sénégalaise doit également faire la lumière sur l’argent injecté dans l’enseignement supérieur. Les rapports d’audit sont là.
Cependant la Banque mondiale est également interpellée car il ne sera logique ni acceptable que de l’argent soit à nouveau injecté sans que la vérité ne soit connu sur les faits invoqués dans ces rapports d’audit sur l’enseignement supérieur. Le Saes est bien dans son rôle et il appartient à l’Etat d’éclairer les Sénégalais si on veut avoir un enseignement supérieur de qualité dans un espace de sérénité et de lumière.
_________
«MARY TEUW NIANE MENE LE PRESIDENT DROIT AU MUR»
SEYDI ABABACAR NDIAYE, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU SAES
Oumar KANDE | Publication 23/08/2013
sur seneplus «mary-teuw-niane-mene-le-president-droit-au-mur»

« Seydi Ababacar Ndiaye, continuant son interpellation, demande quelle suite sera donnée à l’audit des universités où il a été noté une mauvaise gestion généralisée, «y compris la gestion du ministre actuel quand il était recteur de l’Ugb».
«Est-ce qu’on peut continuer à faire confiance à des dirigeants qui ont été épinglés par différents rapports ? IL Y A AUSSI UN AUTRE DOCUMENT COMMANDITÉ PAR L’ACTUEL RECTEUR DE L’UGB AU NIVEAU DE LA DÉLÉGATION POUR LA RÉFORME DE L’ETAT ET DE L’ASSISTANAT TECHNIQUE (DREAT), QUI ÉPINGLE LE MÊME MINISTRE.
Ce document à montré que l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur, quand il était recteur à l’Ugb, son jeu favori c’était de créer des postes de responsabilité, de direction. Il en avait créé dix-neuf dans une petite université comme l’Ugb et il y avait des conséquences sur la masse salariale car tous ces directeurs avaient l’équivalent d’un million d’indemnité. Ces manquements devraient édifier qu’il faut faire les bonnes enquêtes et prendre les individus qu’il faut pour les missions importantes. Quelqu’un qui dirige une simple université et qui a ces types de comportement, on lui confie le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Il y a lieu de se poser des questions», a dit Seydi Ababacar Ndiaye. »

Visiteur

#3

2014-06-15 10:31

L'orientation des bacheliers est une délibération. Par conséquent, ce sont les membres des départements qui doivent le faire et non un ministre.
Enseignant Chercheur

#4 Bizarre

2014-06-22 14:13

C’est vrai que « L'orientation des bacheliers est une délibération. Par conséquent, ce sont les membres des départements qui doivent le faire et non un ministre » mais alors pourquoi les responsables des 5 universités du Sénégal (y compris ceux du SAES et du SUDES) n’ont pas dénoncé cette forfaiture à temps (vers les mois de février mars 2013). Et ils étaient bien au courant du projet d’orientation par Campusen.
Pour rappel, au mois d’octobre 2013 le Ministre de l’Enseignement Supérieur a réuni pendant Deux jours à Sally tous les dirigeants des 5 universités du Sénégal sous l’appellation « Top Management des universités ».
Etaient présents à cette rencontre tous les chefs de département, les Directeurs des Etudes ou Vice-Directeur, tous les Directeurs d’établissement ou Doyens, tous les Recteurs et Vice-Recteurs.
Le Ministre a dit entre autres à toute l’assistance que les formules qui ont permis de procéder à l’orientation à partir de Campusen proviennent des UFR et Facultés des cinq universités. Aucun chef d’établissement n’a pris la parole pour dire le contraire. Ce qui signifie que les départements, UFR et facultés ont bel et bien collaboré.
Par ailleurs les mêmes formules mises à jours ont encore été demandées cette année aux chefs d’établissement qui les ont surement envoyées pour une nouvelle orientation des bacheliers de 2014 à partir de Campusen.

Chercheur-Enseignant

#5 Re: Bizarre

2014-06-22 22:31

#4: Enseignant Chercheur - Bizarre

Malheureuesement dans ce pays on confond Président d'une instance et l'Instance.

Au lieu de convier les dirigeants des universités  à Saly  pour avoir leur aval, il fallait juste solliciter l'avis des instances qu'ils dirigent. Sinon, ils risquent de collaborer à l'insu de leurs bases. Je pense que c'est ce qui est arrivé!!

Je me demande d'ailleurs comment on a pu réunir tous les dirigeants, du Chef de département au Président de l'Assemblée de toutes les universités du Sénégal, à Saly!!


Visiteur

#6 Re: Re: Bizarre

2014-06-24 09:37

#5: Chercheur-Enseignant - Re: Bizarre

En effet les chefs de département, le directeurs des études ainsi que les directeurs d'établissement représnetent en principe leurs instances. Ils devaient donc les réunir (assemblée de département à conseil d'UFR ou d'établissement) pour recueillir leur avis avant d'aller à ce séminaire de top management.

Concernant le nombre plétorique de séminaristes (il y avait le staff du ministère et de la DGES), nous avons eu du aml à tenir dans la grande salle. Et pour les chambres ceux qui arrivés en dernier ont été logés dans d'autres hôtels car l'hôtel principale étaient pleine (certains collègues ont même logé à deux).

Mais ce qui intéressait le Ministère c'est que nous avons tous signé les feuilles de présence et nous avons cautionné ses actes.

Par conséquent les enseignants chercheurs qui n'ont pas de responsabilité peuvent parler, mais les chefs de départements, vice-directeurs et directeurs doivent se taire.

Est-ce que même les collègues ont été informés de ce séminaire?

Est-ce les collègues savent que les formules pour les orientations de 2014-2015 ont encore été demandées aux directeurs d'UFR ou doyens?

Est-ce les directeurs d'UFR ou doyens ont déjà répondu?

Ont-ils réuni les conseils d'UFR ou de faculté pour accepter d'envoyer les formules ou refuser?

Que ce soit les école, instituts, faculté ou UFr, ainsi qu'au Ministère, ce sont les enseignants chercheurs qui y sont. Donc le problème c'est nous car si nous mettons l'intérêt de l'institution au dessus du notre les choses iraient mieux.

Cordialement

Un enseignant chercheur qui commence à être fatigué de dénoncer les anomalies et à faire des propositions car se rendant compte que cela ne sert pratiquement à rien ...

Chercheur-Enseignant

#7 Re: Re: Re: Bizarre

2014-06-25 10:39

#6: - Re: Re: Bizarre

 

SVP. Quelles sont les propositions que vous faites pour réparer les anomalies ert évitez qu'elles se reproduisent ?

baphilo
Visiteur

#8

2014-07-23 16:39

Oui pour l'autonomie des universités. Oui pour repenser le fonctionnement du système éducatif sénégalais. Tout pour un enseignement de qualité avec des acteurs épanouis.

Chercheur-Enseignant

#9 ConseilDesMinistresDu31Juillet14

2014-08-19 18:19

Le Chef de l’Etat, a exhorté, par ailleurs, le Gouvernement à engager des initiatives hardies pour la consolidation durable d’un climat pédagogique et social apaisé dans les universités, afin d’assurer le succès de la mise en œuvre consensuelle de la réforme engagée.