Réforme du cursus révision comptable en Tunisie

Le taux de 2% de réussite à la session de décembre 2016 est alarmant et angoissant. Cette actualité plombe les espoirs des étudiants, le développement de la profession et plus globalement notre économie à l’échelle nationale. En effet, le métier d'expert comptable est au cœur du tissu économique tunisien.
Le cursus de révision comptable a fait couler beaucoup d’encre au cours des dernières années et il devient désormais impératif de le réformer comme ça a été déjà annoncé dans le décret de 2013.
Le projet de réforme s'articule autour des points suivants :
1. Création d'un centre de correction des examens ;
2. Mise en place d'un conseil scientifique indépendant dont le rôle serait de préparer et de proposer les examens ;
3. Mise à la disposition des étudiants d’un corrigé officiel et précis indiquant le barème de notation pour chaque examen passé lors de l’’examen national ;
4. Elaboration d'un programme unique et commun à toutes les institutions qui enseignent l’expertise comptable à l’échelle nationale ;
5. Adapter les dates des examens au marché professionnel afin d’éviter de les faire coïncider avec la période de pic que connaissent les cabinets d’expertise comptable en Tunisie et ainsi accorder plus de temps aux candidats qui sont employés au sein de ces cabinets pour bien se préparer ;
6. Prévoir des stages obligatoires au sein du cursus du mastère professionnel en comptabilité afin d’inclure une dimension pratique à la formation des étudiants, celle-ci étant plus qu’indispensable à l’assimilation de certains modules tels que l’audit et le commissariat aux comptes ;
7. Elever la formation d’experts comptables en Tunisie au niveau international ;
8. Reporter les séances d’étude de cas à une période plus proche de la date de l’examen national afin que celles-ci aient un apport réel à la préparation des candidats ;
9. Privilégier une répartition du cursus du mastère professionnel en comptabilité sur quatre semestres au lieu de trois comme c’est le cas aujourd’hui, le volume important des cours et le contenu des différents modules (IAS/IFRS, consolidation des états financiers, fiscalité approfondie, droit des sociétés…) ne pouvant pas être enseigné dans leur intégralité sur une période aussi courte.
Nous avons la chance d'avoir le soutien de Mme Goubantini, députée à l’assemblée des représentants du peuple, ainsi que celui de nos professeurs, de membres de l’OECT et de plusieurs associations. Il est grand temps d'agir et de changer le cours de l'histoire.
Tous les étudiants sont concernés (M1, M2 et licences inclus). N'oubliez pas que plus nous serons nombreux, plus nos chances de concrétiser notre action seront importantes.
#L'avenir nous appartient !!

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