Radio Takerboust à Besoin De Vous pour continuer De Fonctionner

Émettant depuis deux années environ et touchant un large secteur, notamment en Kabylie, la première Radio Local d'expression kabyle risque fort de baisser rideau. Les responsables de ce média, ont récemment lancé un véritable SOS pour que la Radio survive. Radio Takerboust, la Radio d'expression kabyle, basée à Paris, risque fort de disparaître. Ça disparition sera une désolation certaine pour les tranches de la population uniquement berbérophones. Jusque- Radio Takerboust a su remplacer peu ou prou, pour les citoyens ne maîtrisant ni la langue arabe ni le français,

Ne disposant d´aucun budget conséquent ni de publicité, Financé en permanence par une seul personne de l'équipe de la radio Avec des moyens limités malgré que l'équipe de la radio fait un travail remarquable,

Durant près de deux ans, Radio Takerboust a accompagné, outre les gens de l'émigration, les citoyens (nes) des villages les plus reculés de la Kabylie profonde: flashes d'informations sur la vie des villageois en langage simple accessible à tous interview , chants, reportages... bref, une véritable fenêtre ouverte sur le monde pour des populations entières,

On avait enfin une Radio qui parlait du village et qui servait réellement de trait d'union entre les «exilés» et la famille restée au pays. Des émissions spécialement réservées à cela étaient montées. Ces espaces-rencontres étaient très prisés, Bref, Radio Takerboust était un média qui ambitionnait de marcher sur les traces des « grandes », et il avait la volonté et la possibilité de le faire. Le rêve de posséder une Radio d'expression berbère libre n'était réalisé qu'à moitié, car le summum était de l'avoir en Kabylie, mais faire contre mauvaise fortune, il fallait faire bon cœur!

Durant toute cette période, les choses n'allaient pas vraiment. La publicité, cette «manne» dont vivent les médias, boudait les ondes de Radio Takerboust. Il faut préciser que les seuls qui pouvaient «aider» la Radio, en envoyant de la publicité, à savoir les grands commerçants kabyles, par culture ou autrement, ont oublié: «Ce devoir de solidarité». Aussi, bizarre que cela puisse paraître, Radio Takerboust est l'une des Radio, sinon, la seule à ne pas avoir de publicité et encore moins de subventions.

Il s'agit de faire vite et surtout de demander aux commerçants et industriels de cette région de... mettre la main à la poche. Il faut que Radio Takerboust survive, on n'a pas le droit d'assister à la mort d'un média, sans rien faire.

Les émigrés sont lourdement interpellés. Il faut relever ce défi, il n'est pas question de laisser mourir cette première Radio local kabyle libre, chacun peut et doit apporter son obole.