Pour la réhabilitation des avocats radiés par le bâtonnier d’Oran

Depuis plusieurs mois, Souad Belkacem-Sadoun et Mohamed Boutaleb, respectivement avocate et avocat stagiaire au barreau d’Oran sont l’objet, d’une manière continuelle frisant l’hystérie,d’attaques et d’accusations gratuites venant du président du barreau d’Oran.
Ce dernier, à l’encontre des textes régissant la profession, ne s’est pas empêché de procéder à la radiation du corps des
avocats de Me Belkacem-Sadoun, qui a pourtant à son actif plus de 28 ans d’exercice. Cette mère detrois filles, diabétique et hypertendue, très fragilisée, se voit aussi accusée de plusieurs affaires et estmême menacée de prison. Pourquoi ? Le tort de Me Souad Belkacem-Sadoun est d’avoir déposé plainte contre son ex-mari, membre du bâtonnat et bras droit du bâtonnier, pour non-paiement de18 années de ses obligations de pension alimentaire, d’une valeur de plus de 2,7 millions de dinars.
L’avocate est radiée depuis trois ans, alors que l’ex époux, pourtant redevable de plus de 270 millions de centimes envers ses filles, n’a été nullement inquiété.
Cette cabale, car il n’y a point d’autre terme pour désigner cette injustice flagrante envers ces deux avocats (Mohamed Boutaleb est interdit de stage parce qu’il a osé refuser d’apposer sa signature sur un rapport moral et financier « douteux » du bâtonnat), a été portée à la connaissance de l’opinion publique et des plus hautes autorités judiciaires du pays, malheureusement sans résultat. En effet, les différentes actions menées par ces deux avocats, dont des grèves de la faim tenues à Alger et largement médiatisées par les médias nationaux, n’ont, hélas, suscité aucune réaction à même d’amener le bâtonnier d’Oran à mettre un terme à ses agissements. Ainsi, ces deux avocats, en appellent-ils aux plus hautes autorités du pays, notamment le ministre de la Justice d’intervenir immédiatement pour mettre fin à une hogra qui n’a que trop durer. Ils implorent également les algériennes et les algériens, notamment les avocats, les hommes politiques, les journalistes, les universitaires, les hommes de culture et autres militants des droits humains à signer en masse cette pétition.

Merci pour votre engagement.


Nourredine BELMOUHOUB    Contacter l'auteur de la pétition