Peuple de Polynésie, disons NON au Pass Sanitaire, NON au contrôle généralisé de la population

La Polynésie française a payé un lourd tribut à l’épidémie de Covid 19 : des centaines de personnes sont mortes, seules, sans l’accompagnement de leurs proches, beaucoup d’entreprises sont en grande difficulté, beaucoup de polynésiens ont perdu leur travail  et leur source de revenus, la pauvreté s’est développée, les moments de convivialité dans le cadre familial ou amical sont devenus rares, voire inexistants.  

Le Président de la Polynésie Française a expliqué, pendant toute cette crise, que sa mission était de protéger le peuple polynésien. Au nom de cet argument, Edouard Fritch a mis en place, avec l’aide de l’Etat, les mêmes mesures que celles adoptées en France : le confinement, les interdictions de déplacement, le couvre-feu, les fermetures d’entreprises, l’obligation du port du masque, les interdictions de toutes les manifestations sportives et festives, les limitations des personnes présentes lors des funérailles, etc. Mais Edouard Fritch n’a pas, lui-même, respecté les règles qu’il a imposé à l’ensemble de la population.

Le gouvernement et le groupe Tapura de l’Assemblée de Polynésie Française ont ensuite jugé utile d’adopter la loi du Pays sur l’obligation vaccinale, copiant à nouveau ce qui avait été fait en France 18 jours plus tôt. Ce texte porte atteinte à des droits fondamentaux, il prévoit d’obtenir par la contrainte ce qui aurait pu être obtenu par la confiance, il n’apporte aucune garantie sur les risques courus en cas de vaccination, il est tout simplement injustifié. Cette loi du Pays a été contestée devant les tribunaux et dans la rue comme jamais aucun texte ne l’a été. Elle est même contestée à la tête du Pays par ceux qui refusent la vaccination.  

Le 13 Octobre, Edouard Fritch a annoncé son intention d’appliquer à la Polynésie française un nouveau dispositif, celui du Pass sanitaire. Il s’agit encore de copier ce qui se fait en France , toujours au nom de la protection de la population. Les témoignages venus de France permettent de savoir comment fonctionne le Pass sanitaire :

-        il place sous contrôle les personnes malades du Covid, mais aussi celles en bonne santé

-        il place sous contrôle les personnes non vaccinées mais aussi les personnes vaccinées

-        il place sous contrôle les majeurs, mais aussi les enfants de 12 ans et plus

-        il place sous contrôle l’accès aux salles de spectacle, aux cinémas, aux salles de sport, aux restaurants mais aussi aux commerces, aux moyens de transport - avion, bateau, bus - et même à l’hopital

-        le contrôle est réalisé à la porte d’entrée de tous ces lieux par des personnes qui ne sont pas des policiers

-        le contrôle s’applique 24h sur 24h, 7 j sur 7, 365 jours par an, c’est un contrôle permanent

-        en cas de non-respect, de lourdes sanctions financières sont prévues.  

La population de la Polynésie française ne veut pas de ce mécanisme de contrôle continu et généralisé des citoyens par les autres.  

Cette pétition demande au gouvernement

- d’arrêter de copier les méthodes de gestion de la crise sanitaires appliquées en France quand elles sont inadaptées à la géographie de la Polynésie française et au mode de vie de sa population

- de renoncer à mettre en place un dispositif de Pass sanitaire à l’intérieur de la Polynésie française pour les personnes qui y résident

- de limiter le dispositif de contrôle aux personnes qui présentent le risque le plus élevé de propagation du virus, c’est-à-dire aux personnes non résidentes circulant sur le territoire de la Polynésie française.


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