Mr le ministre de la formation et de l'emploi

Nous facilitateurs Tunisiens; corps professionnel indépendants crée par le ministère de la formation professionnel et de l'emploi dans le cadre de la ccopération  tuniso allemande GTZ-MANFORM en 1996.

Nous exprimons :

- Notre certitude que la solution du chômage des diplômés et non diplômés passe essentiellement par la libération de l'initiative privée, l'abolition administrative de toute contrainte au financement des petites et micro-entreprises et la garantie d'accès libre et égalitaires aux ressources du pays tant matériels qu'immatériels.

- Notre disposition à participer activement à la création de dizaines de milliers d'entreprises durables, génératrices de richesses et d'emplois. Notre longue expérience du terrain dans les zones les plus démunis depuis 1998 nous assure de l'opportunité de créer en ce moment même une réelle révolution économique basée sur la petite et micro-entreprise.

Nous regrettons :

- La continuité d'un traitement administratif inculte, superficiel et stérile de la question de la création d'entreprise par une administration rétrograde, rongée par la corruption, les conflits internes, le clientélisme et la politique des statistiques erronées.

- La marginalisation et la paupérisation des facilitateurs en vue de les museler sur les incompétences de la direction chargée de la promotion de la micro-entreprise. La main mise sur le recrutement, la promotion et la charge de travail des facilitateurs de manière à empêcher  toute contestation et toute voie libre visant la pratique libre et responsable des facilitateurs.

- La fragilisation de notre approche sur le plan des contenus et des moyens  en vue d'atteindre des objectifs financiers factices et non vérifiables. La création et la promotion d'approches parallèles confiées à des fonctionnaires internes de l'agence dans une vision de gratifications professionnelles douteuses.

- le refus crispé de toute pratique de transparence dans l'évaluation des efforts de formation, du traitement des facilitateurs et du suivi des dossiers des bénéficiaires.

Nous appelons à :

- Reconnaitre par le ministre d'une commission composée de facilitateurs indépendants qui se charge dans l'immédiat à gérer d'une manière libre et autonome les affaires liés aux facilitateurs et à l’approche en ce qui concerne en particulier les programmes de formation, les affectations des facilitateurs, la qualité des  recrutements  et les promotion en fonction de critères d’efficacités, de compétences et de mérite.

- Obliger la direction de la micro entreprise à faire la lumière sur la gestion des budgets alloués à la formation des jeunes promoteurs en particulier en ce qui concerne les expériences  de sou-traitance  et l’expérience d’emplois  de fonctionnaires interne.

- Encourager l’administration de l’ANETI à adopter une vision transparente dans l’évaluation de ses programmes de  formation,  d’encadrement  et d’accompagnement des jeunes promoteurs.  S’occuper sérieusement à traiter avec les facilitateurs et les jeunes promoteurs en tant que partenaires et non pas des outils et statistiques destinés aux politiques et à tenir compte des aspirations des facilitateurs à jouer pleinement leur rôle dans la prospérité de notre économie.

-  Nous soutenir à ouvrir une discussion nationale élargie pour l’assainissement de la politique de création de la micro entreprise par les jeunes tunisiens  impliquant les sphères financières, fiscales et de formation encadrement pour permettre une réelle prospérité de l’initiative privée et de la petite entreprise dans les divers secteurs.