Lettreouverte à Mrle Premier Ministre de la République Algerienne

 

Monsieur le Premier Ministre,

Nous, supporters du doyen des clubs Algériens, le Mouloudia d’Alger, sommes très réjouis par la décision du conseil de discipline de la ligue nationale de football portant sur la radiation à vie  d’Omar Ghrib de toute activité sportive.

Nous sommes, d’autant  plus,   réjouis que pour une fois l’instance fédérale a agi en toute souveraineté et loin de l’influence des forces du mal représentées par le Président de la fédération et par l’ambassadeur d’Algerie à Rome Mr Marif que notre illustre Président Abdelkader DRIF n’a pas cessé de dénoncer à travers les espaces médiatiques de la République. Omar Ghrib, authentique inculte et écervelé, a été intronisé à la tête du club par cet ambassadeur qui ne cesse de se mêler des affaires internes du club au détriment de sa lourde et noble  mission qui consiste à défendre les intérêts du pays en terre Italienne.

L’ancien dealer a  bénéficié des faveurs de Mr Raouraoua et à un degré moindre de Mr Kerbadj pour se maintenir au  sommet du club et pour défier tout le peuple mouloudéen avide du changement et du retour vers un mode de gouvernance basé sur le respect des chartes de  l’éthique et de la sportivité .Il se dit que la sympathie et l’amitié de Raouraoua pour Ghrib étaient sans limite au point où l’analphabète , devenu le partenaire privilégié de la puissante entreprise pétrolière , était  logé au sein de la résidence  d’Etat du club des Pins grâce au concours du fils du puissant Président de fédération dont la biographie ,pas trop honorable, a été étalée dans le quotidien national « Mon Journal ».  Cette décision prévisible, contraire aux convictions de Mrs Marif et Raouraoua, a été prononcée par l’instance fédérale  pour se racheter aux yeux de la République .Ces messieurs sont les véritables coupables .Ce sont eux qui ont  outragé et insulté la République  pour avoir installé à la tête du club un sulfureux énergumène imprévisible,inconscient qui s’est transformé, en l’espace de quelques jours, en  porte parole de la Présidence.

Convaincus que cette sanction à l’encontre de Ghrib n’est que  le résultat d’un retour à la raison de l’instance fédérale, par crainte d’offenser une seconde fois la République, nous avons l’honneur de vous informer que notre reconnaissance sera encore  plus grande si ces sanctions s’étendront à ces fauteurs de trouble agissant occultement. Aussi, la nécessité d’assainir le monde du football, marqué par une passivité et une  complicité  sciemment entretenues, s’impose. Avec la bénédiction de l’instance fédérale, le football est devenu un moyen d’enrichissement illicite.

 

Respectueusement.