Je soutiens mon Coiffeur et tous les métiers de contacts

  1. Herstal, le 29 novembre 2020

 

 

Monsieur le Premier Ministre,

A vous, très chère personnalité qui avez une influence certaine sur nos instances gouvernementales,

 

En qualité de commerçant de contact, je vous relaie quelques réflexions que je vous demande de bien vouloir prendre au sérieux.

 

Nous savons que vous avez à cœur le bien-être de vos concitoyens en cette période de crise.

Mais ce bien-être ne passe-t-il pas également par la survie des indépendants, commerçants de « contact » ? Nous sommes considérés comme non-essentiels, mais la survie de nos commerces et l’équilibre psychologique de chaque commerçant ne sont-ils pas essentiels à vos yeux ?

Nous vous adressons ce jour cette lettre ouverte afin de vous prouver notre implication pacifique dans la réouverture immédiate des commerces liés aux métiers de contact.

 

Avez-vous quelconques preuves que le virus COVID19 est plus important au sein de nos enseignes ? Avez-vous des connaissances qui ont été infectées par ce cher virus lors de leurs passages dans un centre d’esthétique, chez un coiffeur ou encore un tatoueur ?

 

Depuis le 18 mai 2020, nous avons instauré et respecté scrupuleusement toutes les règles sanitaires et gestes barrières proposés par le Gouvernement : désinfection de chaque siège, instrument utilisé, téléphone portable du client, tablette de travail, miroir, produit, etc. ; utilisation de capes jetables ; personnel équipé de visière, gants à usage unique, masque à usage unique ; un client par coiffeur ; distanciation des sièges ; aération régulière des locaux.

Aucune personne n’a, depuis, été contaminée dans nos commerces.

Il en va du bien-être de notre clientèle ainsi que de notre honneur.

 

Nous sommes tout-à-fait ouverts à d’autres règles de sécurité sanitaire, si vous en trouvez l’utilité. Nous ne nions en aucun cas ce virus et les victimes qui en découlent ! Nous sommes pour une inspection de nos commerces afin de vérifier que nous respectons toutes ces règles essentielles à la non-propagation du COVID19.

 

Sachez tout de même qu’à ce jour, nous sommes fermés depuis le 2 novembre 2020 et nous n’avons toujours pas reçu le 1er Euro du Droit Passerelle.

De plus, ce Droit Passerelle ne correspond pas à nos besoins essentiels. En effet, nous avons des frais fixes pour plus de 10 000€ (nous sommes ouverts à vous transmettre toutes nos factures, ici dans un soucis de transparence mutuelle), le montant octroyé du Droit Passerelle étant de 2533€. Je vous laisse faire les comptes.

Afin de suspendre et reporter nos crédits le temps de la fermeture (au minimum), les Banques doivent absolument avoir un accord.

Vous dites ne vouloir laisser personne au bord du chemin. Si cela est vraiment votre souhait, l’urgence se trouve dans l’augmentation des aides, et surtout de les rendre automatiques et régulières. Vous êtes en capacité de connaître tous les commerces via nos numéros de TVA.

 

Nous comprenons la difficulté dans laquelle vous vous trouvez, mais comprenez-vous les nôtres ?

Il en est de la SURVIE des métiers de contact sur le territoire belge !

 

Nous vous demandons, Monsieur le Premier Ministre, de nous épauler et comptons sur votre soutien.

 

Bien cordialement,

Une commerçante (parmi tant d’autres) au bord du gouffre.

 

 

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