La jeunesse pour le retour de Touré Krambark dit le "CHE" !

 

À l'attention : Au Ministre de la jeunesse et des sports, au Ministère de l'emploi et aux cadres de la Cité des Antilopes,

Messieurs,

La jeunesse pour le retour du CHE à Daloa !


La jeunesse est bien l’avenir d’un pays. Une cité, où la jeunesse est sans activité, sera certes absente au rendez-vous de l’émergence !


Combien sont les familles qui ne pourront dignement faire le deuil de leurs enfants que l'atlantique ne rendra jamais ? L’émigration est un fléau qui sévit à Daloa avec une complicité implicite des autorités locales.


Quel rôle est dévolu aux cadres de la cité des antilopes ?


Daloa, une ville où les activités pour la jeunesse n’existent que de façade, une jeunesse livrée à elle-même, sans repère, ni guide avec pour la plupart, analphabète et illettré, sans qualification et désœuvrée au vu et au su de tous nos cadres qui ne disent mots. Par ailleurs, ces cadres, spécialistes de la démagogie n’ont recours à nous que pendant les périodes électorales. Voilà en gros le rôle des cadres de la cité des Antilopes.


Cette jeunesse oubliée, sans aucun accompagnement aussi minime que ce soit, décide de se prendre en charge à travers des activités commerciales non formelles. Elle s'est vue déguerpir de son lieu d’activités pour des raisons que nous ignorons même à ce jour.


Pour mieux accompagner cette jeunesse dans ses activités et la portée vers le formelle, il fallu qu'un jeune homme aux ambitions  démesurée veuille la responsabiliser et facilité son insertion dans la société à travers son projet, « centre commercial ». Aujourd’hui, parler de jeunesse sans se référer à ce modèle est chose quasi impossible. C'est la raison qui nous amène à attirer votre attention à fin de réparer le préjudice morale subit par ces jeunes avec la mise en place d'une cellule d'accompagnement des jeunes emprunt d'équité et imprégnée des réalités de la ville de Daloa.


De qui est-il question  ?


Adoptant le sobriquet du célèbre révolutionnaire argentin Ernesto Guevara dit « CHE », Krambark TOURE a révolutionné la vie de la jeunesse de Daloa par son Charisme et ses actions. Avec de maigres moyens (ndlr : que beaucoup prenne pour s’aventurer vers l’eldorado européen), il réalisa son projet de centre commercial, un lieu qui permettait aux jeunes sans qualification d’avoir le pain quotidien et permit à un bon nombre de s’inscrire au registre du commerce.


Ce natif de Daloa, est ambitieux et entreprenant. C’est un modèle de jeune à imiter. Toujours en action pour le bonheur de la jeunesse de Daloa, d’abord avec son équipe de football du nom de «RÉHABILITATION » football club car pour lui, la jeunesse de Daloa avait besoin d’être réhabiliter. Sa disponibilité, son sens d’écoute et de conseils auprès de la jeunesse lui donne une place de choix car incontournable. Bien que spolié de son centre commercial, raison de son émigration vers la capitale économique Abidjan, il n’a jamais cessé de jouer son rôle d’acteur et de conciliateur de la jeunesse.


S’il était encore à Daloa, beaucoup de nos jeunes gens n’iraient pas sur le sentier de la mort, en espérant avoir accès à l’Eldorado en traversant l'atlantique.


Pourquoi ne pas encourager et apporter de l’assistance à nos jeunes porteurs de projet ?


Nous sommes également natifs de Daloa et ne savons pas encore en réalité la position de nos cadres et élus car ces derniers n’œuvrent pas à grande chose pour le bonheur de la jeunesse. Comment acceptez-vous de voir un natif de Daloa se faire spolier à Daloa et de surcroît avec l’aide de certains d’entre vous.


Pourquoi CHE doit revenir à Daloa ?


Touré Krambark est respecté et connu de tous à Daloa. C’est un modèle de jeune à encourager. Porteur de multiples projets pour sa ville, il est en quelque sorte la vitrine de la jeunesse de la cité des Antilopes.
Je suis donc signataire de la pétition, pour le retour de Krambark Touré dit le « CHE » à Daloa !,  qui organise et fait connaître publiquement notre solidarité.


Les jeunes et amis de Touré Krambark dit "CHE"    Contacter l'auteur de la pétition