Halte à la servitude et sauvons l'existence des Afro-Antillais

Paris,

Samedi 14 Septembre 2013

 

Lettre ouverte

 

Monsieur le Président de la République française

Mesdames, Messieurs

Monsieur le Ministre des DOM

Les Parlementaires, représentants

Et autres décideurs guadeloupéens

 

Vu l’urgence de la situation dégradante en Guadeloupe et d’ailleurs en France hexagonale, je ne puis rester indifférent comme bon nombre de compatriotes, d’Afro-Antillais et des nations multiples qui résident en France, ce pays de DROIT, parmi lesquels bien de ceux et celles qui ont été élus par le peuple à se porter garant de sa sécurité, de la protection du Patrimoine, des mœurs et coutumes propres à chaque peuple, y inclue la Guadeloupe et le Guadeloupéen.

En ces termes, je sonne l’alarme pour dénoncer un semblant d’appartenance, où le pacifisme est la clé qui permet à beaucoup d’exploiter notre faiblesse intellectuelle du moment et qui reflète singulièrement, à mes yeux, une malhonnêteté intellectuelle qui engendre sur le comportement.

Venons-en au fait ! Si le Guadeloupéen est dit français, comment expliquer l’effet Chlordécone quand  des médecins, des avocats et autres dénoncent ce poison, qui a été et qui est autorisé depuis plus d’une dizaine d’années en Guadeloupe {et} qu’en France, il est interdit ?

A ces faits, il est une certitude d’une maltraitance envers ce peuple qui demande une légitimité et un respect de la loyauté de cette convention qui lie la Guadeloupe et les autres îles de la Caraïbes à la constitution française, aujourd’hui européenne. Combien de ceux et celles qui pensent et croient comme moi, savent que je suis à leur image. Je vais rester dans cette logique pour décrier une situation qui perdure et qui pose problème aux Guadeloupéens, qui se cherchent du fait de la légèreté de nos dirigeants, tout azimut.

Il est ainsi constaté que tous ceux et celles qui sont nés en Guadeloupe, toutes les personnes qui sont venues habiter sur cette île tant convoitée, ou qui sont venues chercher un travail sur ce beau papillon aux ailes déployées, ne sont pas spécialement des Guadeloupéens. Pour beaucoup et une grande majorité, ce sont des demandeurs d’asile.

Comme énoncé ci-dessus, de nombreuses personnes ont fait la démarche pour obtenir la nationalité française, donc pour être des français et non pour être un Guadeloupéen. La question est de savoir qui est Guadeloupéen ?

Autre inquiétude en France hexagonale.

J’en appelle à la conscience des miens, de toutes les nations d’ailleurs, sans parti pris, de tous bords et surtout à la clairvoyance de des représentants politiques Guadeloupéens et autres partis, qui eux-aussi ont subi bien des injustices et aujourd’hui, doivent défendre avec véhémence leurs citoyens et non faire de nous des mutilés, des serviteurs à aveugler.

Je ne demande pas de sortir d’un système qui, aujourd’hui, de par ceux et celles qui le fait exister, laisse mépriser (par leur comportement) bien des textes de loi et la Déclaration Universelle des Droits de l’homme qui est le traité signé depuis tantôt par les nations, qui se sont unies pour convenir de la paix locale, nationale et internationale.

Il est ici-bas demandé unilatéralement le « RESPECT » pour qui je suis et que mes sources restent miennes, que mes spécificités restent inchangés. Je demande qu’on respecte que les miens soient en phase avec nos mœurs et qu’ils nous soient continuellement transmis par les eux, qui me connaissent. Evitons le simulacre pour une paix durable et sans détour.

En Guadeloupe, il y a du travail pour tout le monde et je suis en mesure aujourd’hui de le prouver, de le démontrer à n’importe qui et à n’importe quel moment. Cela parce que j’ai eu cette transmission que je suis aujourd’hui en mesure de retransmettre.

Je peux en ce siècle témoigner que :

-          Il y a des obligations morales à observer par les tuteurs et l’une des inquiétudes est non pas de les connaître mais de les respecter pour ne pas les froisser.

Pour tout ce qui fait allusion à la violence notamment en Guadeloupe, je profite pour réclamer de nos dirigeants, tous bords confondus, une protection car ils nous ont abandonné, et jusque-là pour des intérêts autres que ce que nous savons, nous, que Christophe Colons à renommer « Antillais ».

Annou woubay balan pou nonm rété nonm (redonnons à l’homme le sens de sa valeur).

Priver de la connaissance est synonyme de déraciner. Nous avons notre façon de nous alimenter, et qui n’a poser aucun souci à nos arrières, arrières grands-parents et cela peut se vérifier de par leur espérance de vie.

De nos jours, indirectement, beaucoup laissent à faire croire que nous sommes des ignares, que nous ne savons rien faire, que la connaissance nous fait défaut, que l’excellence nous échappe. Le Guadeloupéen et l’Afro-Antillais d’une manière générale, est méprisé, souillé dans l’hexagone. Et qui plus est, nous ne sommes pas les seuls dans cette situation qui sombre la France dans une tristesse humanitaire.

Certes, nous n’avons pas la maitrise de la connaissance des autres mais nous maitrisons, avec agilité et délicatesse, ce qui nous est propre.

Au moment de cette lettre ouverte, si on fait une revue de la presse en France, il y a cet article je lis qui précise que le Président de la nation française (François Hollande) dit vouloir donner une fessée à la Syrie. Mais en France, il y a urgence à soigner les personnes qui y vivent !

L’inquiétude ? Si la France entre en guerre contre cette nation, quelles solutions qui s’imposent puisse que les Syriens sont aussi en France. Retenons cette phrase « Le peuple français n'est pas notre ennemi, mais (...) dans la mesure où la politique de l'Etat français est hostile au peuple syrien, cet Etat sera son ennemi", a répliqué M. Assad dans une interview au journal français Le Figaro, en annonçant "des répercussions, négatives bien entendu, sur les intérêts de la France".

Liens internet :

-          http://fr.news.yahoo.com/syrie-2-millions-r%C3%A9fugi%C3%A9s-obama-presse-congr%C3%A8s-agir-095010486.html

Je suis moi et aujourd’hui, je sais qui je suis et je peux contourner l’esprit du « Pochapé » qui nous fait encore un mal fou en Guadeloupe, dans l’Arc Antillais et un peu partout dans le monde. Bien des choses ont changé, les jeunes ont grandi, nous sommes « piti ki vini gran » et il a fallu que je fasse un détour prolongé en France pour constater ce que bien de ceux et celles qui gèrent en Guadeloupe ont, jusque-là, gardé sous silence.

Pour qu’il y ait famille, que faut-il ? … et je réponds « l’union de la famille».

Nous devons, pour parler de DROITURE, nous comporter en responsable et être des protecteurs de la conscience propre à notre appartenance, à différencier de celle des autres et en évitant les comparaisons (qui sèment le trouble et provoque la division).

Comparer est source d’ennuis et une devise pour effacer l’existant.

En soutien à la notion de famille, faisons respecter le droit d’autrui mais dans un contexte honnête où la sincérité doit primer sur le(s) vice(s).

Une très grande peur envahie tout mon être par cette négligence de nos représentants, de nos décideurs politiques, associatifs et autres. J’ai pris connaissance de la volonté de CAP EXCELLENCE en Guadeloupe d’un réseau pour l’implantation du TRAM. Ce sera la pire des bêtises des décisions qu’ils auront à prendre et à nous imposer

Quelle est la consommation électrique d’un tramway ?

La consommation moyenne unitaire d’un tramway est d’environ 120 kW.h.
Soit dans le cas de Brest, en heure de pointe avec 16 tramways en ligne, une consommation moyenne de 1,9 MW.h  Le chiffre est à rapprocher de la consommation d’un TGV (4 MW) ou de la capacité de production des grosses éoliennes (4 MW.h).

Posté le 29 juillet 2009 ---  Source : http://www.brest-ouvert.net/breve4119.html

Les inconvénients et désagrément comme on dit en Guadeloupe que j’ai tenu à dévoiler si cela venait à s’installer en Guadeloupe.

-          La Guadeloupe est une île et nous manquons déjà de terres agricoles, dû par le déboisement massif afin d’approvisionner l’espace commercial. Et au profit de qui ?

-          Reconnaissons un disfonctionnement de l’alimentation électrique déjà en mal en Guadeloupe car le TRAM fonctionnement uniquement avec l’électricité.

-          Le réchauffement climatique qui sera à son apogée, ce qui signifie, davantage de perturbations de l’alimentation en eau car la chaleur obligera à augmenter le désir d’étancher sa soif,  d’où une ration à la consommation en eau à doubler.

-          Cela sous-entend également la suppression de d’emplois

-          Déstabilisation des événements culturels au profit de l’importation

-          Déséquilibre de la nappe phréatique (pollution)

-          Augmentation de la violence

-          Désamorçage de l’artisanat local

-          Et bien d’autres désagréments comme plus d’immigration sur le sol de la Guadeloupe à maitriser. Quand on sait que quotidiennement, il y a, entre autres en France métropolitaine, énormément d’agressions dans les métros et autres moyens de transport.

-          ... Je m’arrête là pour ne pas allonger cette page.

En foi avec mon existence, je sollicite la bienveillance des élus, tous bords confondus, de toutes les Nations, pour que ce respect soit garanti à tous (hommes & femmes) car la population est France est multi-ethnique et les souffrances concernent toutes les couches de cette société.

Afro-Antillais, Européens, Américains et autres Anglophones et tous ceux et celles qui méprisent la soumission de la privatisation du DROIT... blâmons l’hypocrisie qui sévit en France métropolitaine et redorons ce respect à la France, pays de Droit.

Ensemble, défendons notre cause car l’union fait la force.

Traductions en  d’autres langues :

-              Créoles :

  • *Guadeloupéen : Ansanm annou goumé pou biten an nou é nou ké rivé si nou ansanm

-              Anglais : Together, defend our cause and we'll get by joining forces.

-              Espagnol : Juntos, defender nuestra causa y nos pondremos al unir fuerzas.

-              Allemand : Gemeinsam verteidigen unsere Sache, und wir werden mit vereinten Kräften zu erhalten.

 

* chaque créole est  propre à l’île concernée et ne se compare mais se doit d’être respecté.

 

C. VIDAL