#55: - Je peux vous comprendre.

Moi, je ne peux pas vraiment vous comprendre. Je ne vois pas « Planète Jazz » comme une marque de commerce. Pas plus que je ne peux accepter qu'on présente la bêtise humaine comme un simple produit commercial qu'on a le droit de mettre en marché afin de s'en mettre plein les poches avec, ou faire une carrière de promouvoir l'étroitesse d'esprit au nom du choix.

Quant à ce passage sur la radio «publique», je crois qu'il ne s'agit que d'une petite erreur de Blueslover dans sa façon de s'exprimer, pas plus grave que vos fautes d'ortographe, de ponctuation ou ce «tant qu'à» dans votre texte. Mais quoi qu'il en soit, publique ou privée, ce «style» de radio comme vous dites ne met pas en valeur votre tolérance. Ce «style» n'est pas anodin, ni inoffensif, pas plus que ne le serait un «style» vestimentaire qui inclurait le port de la svastika. Ce «style» se sert de votre tolérance pour défendre l'intolérance. Ce «style» réclame le droit de gueuler pour une bêtise qui ne demande qu'à vous faire taire. Qu'elle soit payée par l'État ou par des intérêts commerciaux, ne fait aucune différence pour moi.

#77: Le cultivateur - Re: Je peux vous comprendre.

Merci de clarifier mon commentaire, cultivateur! C'est en plein ce que je voulais dire. Je voulais faire une distinction entre la radio satellite payante et celle gratuite sur les ondes. N'avait rien à voir avec la radio d'état financée. Je ne peux pas croire qu'ils mettraient un format 'talk radio' sur la bande FM, et au-dessus de celui où était Planete Jazz. Quand je conduis ou quand je me repose, la dernière chose dont j'ai besoin c'est un individu grande bouche opiniâtre à crier dans mon oreille. Je comprends que c'est une décision d'affaires, mais il est pathétique que dans une ville comme Montréal, connu pour sa culture et son festival de jazz, nous ne pourrions pas soutenir une station de blues jazz. Je déteste voir comment la radio est constamment en auto destruction. S'ils pensent que nous avons besoin de propagande style américaine pour passer à travers la journée, eh bien je n'ai plus rien à dire. Je vais y répondre en écoutant ailleurs. S'il vous plaît pardonnez-moi les fautes d'orthographe, je ne suis pas francophone d'origine, mais je fais de mon mieux