Retrait du Projet de démolition de Messager - GPV Reynerie

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Métamorphose

#5 Réhabilitation plutôt que démolition, la ville de Bordeaux l'a compris.

2014-04-01 21:09

A Bordeaux, AQUITANIS a lancé une réhabilitation inédite de 530 logements dans le quartier du Grand Parc. Il s'agit exactement de 2 barres de 15 étages de 225 logements chacune et une plus petite de 80 logements.L'immeuble Messager de Toulouse a également 15 étages. A travers ce projet, AQUITANIS montre l'exemple d'une transformation pertinente, astucieuse, économe qui produit à partir d'existants jugés à priori sans qualité et perçus négativement, des logements généreux, confortables et énergiquement performants. C'est un projet qui respecte le "Déjà là" et la personne offrant de nouvelles qualités de confort et de plaisir d'habiter. Le coût de l'opération pour 530 logements s'élève à 28 millions d'euros. A Messager, il y a 250 logements (cad la moitié), le coût de l'opération serait donc à diviser par 2, soit 14 millions d'euros. Or, le budget pour la démolition s'élève à 18 millions d'euros. En conclusion et en matière de logements après cette lecture, nos décideurs toulousains ont beaucoup à apprendre. Qu'ils apprennent d'abord à respecter le "Déjà là". Vous êtes invités à regarder sur Internet "réhabilitation de 530 logements au grand Parc par Aquitanis". Qu'en pensez-vous ?

Réponses

MO Reynerie

#6 Re: Réhabilitation plutôt que démolition, la ville de Bordeaux l'a compris.

2014-04-12 13:54:39

Soutien aux réhabilitations.

Non aux démolitions !

Les propositions des décideurs politiques, des promoteurs, des bailleurs sociaux sont : "prends ce qu'on te propose et barre-toi".

Qui a voulu le déclin de cette situation depuis trop longtemps pour les quartiers "dits sensibles" dans la France entière ?

Ne récoltent-ils pas ce qu'ils ont semé ?

Pourquoi veulent-ils rayer le quartier Mirail ?

Rappelons que "Messager" comme d'autres immeubles doivent rester un symbole par respect pour l'oeuvre des Architectes.

C'est notre patrimoine architectural.

G. CANDILIS, S.WOODS, A. JOSIK avaient imaginé 5 quartiers à l'échelle d'une ville et l'ont nommé "Mirail", en occitan "Miralh" en mémoire de l'ancien propriétaire du Château.

N'oublions pas que G. CANDILIS fut l'élève de LE CORBUSIER.

Dans 20 ans et plus, que restera-til de ce patrimoine, de cette histoire, de cette mémoire locale ?

Pour cette raison,  le Mirail  doit rester un symbole associé au château transformé en lieu de prestige de l'Université.