Bonjour,
J'écris pour soutenir l'IME de Moussaron dans les épreuves qu'elle traverse.
D'abord me situer.
J'ai 27 ans, une sœur polyhandicapée de 35 ans résidant à Moussaron depuis 22 ans et une mère qui y travaille depuis plus de 20 ans.
Autant dire que je connais extrêmement bien l'établissement, la direction, et une bonne partie du personnel et des enfants.
Petite je me baladais de service en service pour jouer avec les enfants avec une joie non dissimulée.
Adulte, je prends toujours plaisir à déambuler dans Moussaron, je vais discuter avec ma sœur, passe voir des enfants que je connais, dire bonjour aux nouveaux venus...
Car c'est ce qui questionne profondément quand on est parent avec une personne handicapée : comment garder et entretenir le lien ? Comment trouver l'endroit de l'échange et du partage ?
Pour ma part, ma mère et mon père ainsi que Moussaron (la direction et les employés) m'ont accompagnés pour chercher mes réponses, grâce à eux, l'échange entre ma sœur et moi était, est et sera naturel et évident.
Pendant tous ces moments vécus à Moussaron, je n'ai jamais vu ni entendu de maltraitance envers les enfants. Au contraire, j'ai toujours senti beaucoup de bienveillance et même d'amour de la part du personnel et de la direction. Mais il y a une chose dont je suis certaine parce que je l'ai vue tout au long de ces années : les enfants y sont heureux !
Ma sœur en est le témoin le plus pur. Malgré son incapacité à parler, à chacune de mes visites, et ce depuis 22 ans, elle me montre à quel point elle est heureuse ici, elle rayonne et je sais pertinemment qu'elle est épanouie car je la connais par cœur et nous nous comprenons. Ses yeux voient, et eux, ils ne mentent pas...
S'attaquer à Moussaron c'est aussi s'en prendre à ce refuge pour des familles souvent désorientées, mais surtout c'est mettre en péril le foyer et la famille de nombreux enfants.
C'est pour ces raisons que j'ai tenue par cette lettre à montrer mon soutien sans faille à Moussaron, à la famille Doazan, aux employés, aux familles, aux enfants.

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Bonjour,

Je suis indignée et outrée de voir ces accusations envers Moussaron. Comme vous notre fille a passé 11 ans à Moussaron et a été très heureuse (plus que quand elle vivait chez nous). Mr et Mme DOUASAN on su répondre à nos attentes et le personnel est FORMIDABLE. Lorsque je rendais visite à ma fille (à l'improviste) je la trouvais parfois agacée et mes paroles n'y changeaient rien et dès qu'une éducatrice lui parlait elle arrêtait net, cela prouve qu'elle était très bien traitée. Ces éducatrices, dès qu'elles avaient un moment prenaient les enfants dans les bras pour leur faire des calins et des massages. Si c'est cela que l'on appelle maltraitance je veux bien en bénéficier.

Un gros bisous à votre soeur et maman que nous connaissons bien.

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Nous nous vivons cela tout les jours, le handicap de notre fille, l'eloignement "forcé", mais ça certain l'ignorent totalement. Quand on ose ecrire de telle chose, c'est toute la famille de MOUSSARON qui est ecorchée, salie, la  DIRECTION ,les EMPLOYES, et les familles a qui l'ont veut faire croire que leur enfants dejà malade sont logés chez des bourreauX, des partiques d'une autre époque, voire celle de maltraitances d'une autre epoque celle des sombres heures que le monde a connu.Le pire c'est que certaines assos n'ont pas compris que ceux qui les accompagnent dans leur "combat" ceux qui sont les plus tapagueur ne sont pas là pour les memes motifs qu'eux.

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Vous contestez donc le rapport de l'ARS. Ce qui y est décrit est-il mensonger ? Ou pas ? Ni la direction, ni les employés ne le contestent...et pourtant tout ce que dénonce les associations est dedans. Ou alors soutenez-vous la direction tout en confirmant les graves dysfonctionnements constatés et malgré ceux-ci ?