Soutien au Juge Garzon UPPA

Démocrate

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2012-02-15 15:13

En 1977, les représentants démocratiquement élus du peuple espagnol ont voté une loi d'amnistie qui s'applique à tous, et d'abord aux juges. Garzon, en violant cette loi, se place au-dessus de la volonté du peuple, comme un vulgaire fasciste - rouge peut-être, mais fasciste. Seuls les représentants du peuple ont le pouvoir de voter une loi qui annule la loi d'amnistie. S'ils l'avaient fait, Garzon aurait pu enquêter sur tous les crimes commis en Espagne depuis 1932 et dans les deux camps.

On sait que les avocats ne valent pas grand chose, mais les juges, comme Brassens le chante dans Gare au Gorille, encore moins. Garzon, en mettant des avocats (sans doute véreux) sur écoute, a violé la loi qu'il est censé appliquer. Cela ne l'a pas empêché de faire emprisonner sans vergogne des voleurs de pain.

Si Garzon avait voulu poursuivre les complices des crimes commis par les franquistes, il devait poursuivre d'abord le Roi d'Espagne, J-C, qui a été associé pendant plus de 15 ans au gouvernement de Franco et qui, à ce titre, aurait dû répondre devant la loi des crimes qu'il a couverts, approuvés ou même suggérés. Garzon n'a même pas eu ce courage. Il a préféré poursuivre, à l'encontre des lois de son pays, un chef d'Etat chilien à la retraite.

Pétitionner en sa faveur, surtout de très loin, c'est descendre au-dessous du degré zéro de la politique.