À l’occasion d’une journée d’activités électorales réduites, vendredi, le chef conservateur Stephen Harper a préféré parler de liberté de religion plutôt que d’économie, même si les nouvelles étaient bonnes pour les finances du gouvernement.

M. Harper avait un seul arrêt au programme de la journée, soit un discours devant la communauté musulmane ahmadiste, une branche controversée mais pacifique de l’islam qui fait l’objet de persécutions, réunie en congrès canadien dans la région de Toronto.

Selon ce que son entourage avait laissé filtrer dans des médias, M. Harper devait profiter de l’occasion pour vanter le fait qu’Ottawa a réussi à dégager un surplus de 5 milliards $ pendant les trois premiers mois de l’actuel exercice budgétaire (d’avril à juin).

Mais il n’en a pas soufflé mot lors de son discours devant les musulmans ahmadistes, un auditoire conquis d’avance à ses propos. M. Harper a préféré rappeler ses efforts pour défendre la liberté de religion à travers le monde par le biais du Bureau de la liberté de religion, lancé à cette fin par son gouvernement en 2013.