Contre la malbouffe industrielle dans les quartiers


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2015-03-18 21:56

Le côté "village" cité deux fois dans le texte ne me convient absolument pas. Je ne défends pas un "village gaulois" ni même un supposé "esprit village" qui, heureusement, n'existe pas dans ce quartier (je n'ai pas envie que la bouchère épie derrière son rideau pour savoir si le fils de Mme Michu a embrassé la fille du forgeron et comment le père va répondre à cet affront lorsqu'elle l'aura rapporté à sa femme). Et je suis encore moins en phase avec l'idée horrible de vouloir "préserver notre village tel qu'il est". Précipitation et maladresse sont certainement à l'origine de ce côté conservateur, immobiliste, passéiste qui se dégage de ce texte. Heureusement, connaissant les personnes ayant initié cette mobilisation je sais qu'il n'en est rien.
Et le je partage le fond.
Mais que cette lecture m'a été pénible!
Enfin, s'il y avait vraiment une volonté partagée de ne pas laisser se transformer le quartier, nous n'aurions pas besoin de pétition ou d'artifices administratifs pour "protéger" le quartier. Il suffirait qu'un commerçant qui partagerait cette idée de ne pas voir arriver la désolation dans un quartier qu'il aime comme nous, ne vende pas au plus offrant. Pas facile, c'est sûr. Mais Mac Do ne joue que sa partie, c'est normal, la vie de quartier c'est pas son truc. Et plus la table sera rase, plus son commerce paraîtra reluisant. Il lui faut bien ça pour vendre ses produits industriels pleins d'air, fadasses et qui nous bouffent les artères et creusent le trou de la Sécu. Par contre, celui qui vend, lui, il a le pouvoir de dire non. Ca ne coûte même pas cher, ça rapporte seulement moins que ce que Mac Do aurait rapporté. Y'a donc pas péril en la demeure. Mais quand les pépètes vont briller les mirettes, la raison a du mal à éteindre la flamme de la cupidité. Nous sommes ainsi faits et je suis bien content de ne pas être dans la situation des commerçants concernés.
Chacun-e d'entre nous peut se poser la question de ce qu'il-elle aurait fait. Ainsi, si Mac Do arrive un jour, on aura perdu le terrain mais on aura au moins progressé sur un truc!