Refus de la suppression des CPGE littéraires à Poitiers

En tant que professeur ayant récemment enseigné pendant quelques années en khâgne au lycée Camille Guérin à Poitiers, je suis profondément choqué par cette décision qui ne correspond à rien de ce que j'ai pu vivre dans cet établissement (tant du point de vue des données quantitatives que qualitatives).

La filière littéraire, avec la nécessaire présence d'une khâgne Ulm et Lyon dans ce lycée où l'on trouve l'essentiel des CPGE de l'Académie, me semble être l'objet d'une mise en cause directe très inquiétante s'inscrivant à n'en pas douter dans le cadre plus général des soupçons multiformes qui pèsent sur les CPGE. Tout porte même à croire, malheureusement, qu’il s’agit d’une mesure à comprendre dans le contexte et sillage du mouvement CPGE de décembre.

Si une telle chose peut arriver dans cet établissement, alors même que je n'ai absolument pas souvenir de classes dégarnies, cela signifie que partout et n'importe où, nous pouvons désormais faire l'objet d'une mise en cause brutale de l'existence même de nos sections.