L'eldorado des jeunes

Open paradis, Open enfer,

Sur la route du presque interdit
C’est parti pour un week-end entier de folie
Ils vont chercher un semblant de paradis
Dans des soirées aux promesses de magie
Surement pour fuir une certaine vie d’ennui
Ou du moins, pour eux, pas assez embellie

Peut-on leur reprocher leur insouciance
Voir même une certaine inconscience
Face à un commerce d’abus de confiance
Savoir grandir n’est pas une science
Savoir vieillir n’est pas une évidence
A nous, je pense, de leur donner confiance

Peut-on, sans leur avoir plus d’une fois expliquer
Que d’une vie, ils risquent à jamais de manquer
Aucun parent ne peut voir ses enfants trinquer
Et que pour ne pas s’être réellement impliquer
Nous les avons laissé, sans méfiance, s’embarquer
Dans une aventure quelques peu risquée

Que pour quelques moments d’un certain plaisir
Leur dire que la vie, ils peuvent facilement la détruire
Qu’après, il sera inutile de vouloir ou de pouvoir s’enfuir
Que pour de l’alcool, du chit, des filles et du plaisir
Ils peuvent à jamais voir leur vie se finir
Ou pire, devenir immobile, dans un corps meurtri

Enfin je pense qu’il serait des plus important
Que tous, nous prenions conscience pour nos enfants
Qu’il devient plus qu’urgent de les prévenir en insistant
Que jouer avec la vie est surement plus qu’excitant
Mais peut vite devenir un jeu larmoyant
Qui à jamais changera leur destin en quelque chose de différent

Arrêtez de vous croire toujours invincible
Prenez le temps de prendre votre avenir pour cible
Un avenir fait de rêves même inaccessibles
Pour que vos parents qui vous aime d’un amour irrépressible
Puissent se vanter de vous avoir menées sur les chemins paisibles

Il faut, je crois, crier haut et fort encore et encore
D’une seule et même voie, enfin se mettre d’accord
Pour alerter les grands pouvoirs qu’ils ont tort
D’occulter cette jeunesse qui pour paraître fort
Font que quelques gros friqués en lingots d’or
Du sang de nos enfants, s’engraissent comme des porcs