Libérez les artistes tunisiens emprisonnés à tort

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#1

2013-09-25 18:37

Il est incompréhensible de voir ce qui se passe dans un pays comme la Tunisie, pays porté par ses jeunes talents dans l'art et la culture et dans d'autres domaines et voir tout à coup un freinage à cet élan de culture en emprisonnant ceux qui œuvrent pour le bien du pays en ayant le courage de dénoncer les irrégularités pour un avenir meilleur pour tous.

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#2

2013-09-26 04:04

bravo je soutiens l action

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#3

2013-09-26 16:13

NOUS CONTINUONS LA MARCHE DE LA LIBERTE.

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#4

2013-09-27 08:57

C'est vraiment indigne d'un Etat qui se veut démocratique garantissant la liberté d'expression

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#5

2013-09-27 15:42

Une Nation sans ses artistes est une nation en voie de disparition

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#6

2013-09-27 20:00

Bientôt il y'aura à la prison de Mornag plus d'artistes qu'à l'extérieur,il faut réfléchir à l'équiper autrement afin qu'elle devienne le premier espace culturel du pays.

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#7

2013-09-30 15:17

Afin que vive la liberté d'expression et de création en Tunisie !

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#8

2013-09-30 18:31

On n'a pas le droit d'arrêter des artistes pour leur art !

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#9

2013-09-30 22:53

Sayebou klay bbj sayebou tounes sayebou zboubna

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#10

2013-10-01 02:21

LIBERATION IMMEDIATE.

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#11

2013-10-01 07:54

Trop c'est trop il est temps que ces Pinochets nouveaux partent !!

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#12

2013-10-01 10:40

J'ai signé, car dans tous les cas je suis fermement convaincue pour ma part que ces quatre artistes ne sont pas de dangereux malfaiteurs !

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#13

2013-10-01 14:43

y' en a marre de nahdha , il faut la dégager par un coup de balaie , la répression des libertés va continuer tant qu'ils seront au pouvoir

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#14

2013-10-02 10:05

Le Printemps de la révolution arabe va vaincre les forces contre-révolutionnaires et obscurantistes


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#15

2013-10-05 14:38

Ils ont peur de la jeunesse Révolutionnaire en Tunisie, Ils ont peur de la vraie révolution. des jeunes Tunisiens Artistes engagés qui ont choisis l'ART pour s exprimer, et pour résister.... Vive la création, vive la révolution et vive l'insurrection
grislin

#16

2013-10-10 18:13

Reporters sans Frontières s'interroge sur les raisons de l'arrestation

Communiqué sur :
http://fr.rsf.org/tunisie-rsf-s-interroge-sur-les-raisons-de-08-10-2013,45298.html

Un groupe de huit personnes travaillant sur la réalisation de Circulation, documentaire de Nejib Abidi, a été arrêté dans la nuit du 20 au 21 septembre 2013. Parmi elles :

Nejib Abidi, documentariste, auteur de Circulation, qui devait être diffusé au Human Screen Festival, et président de l’association Chaabi (porteuse d’un projet de radio communautaire à Tunis),
Yahya Dridi, ingénieur du son et secrétaire général de l’association Chaabi,
Abdallah Yahya, documentariste, auteur de Nous sommes ici et Le Retour, projeté lors du Human screen Festival.
Slim Abida, Mahmoud Ayad et Skander Ben Abid, musiciens travaillant sur la musique du documentaire de Nejib Abidi

Alors que ces personnes sont accusées de consommation de stupéfiants, Reporters sans frontières s’étonne que quatre disques durs appartenant à Nejib Abidi et Abdallah Yahya aient été confisqués par la police au cours de la perquisition sans qu’aucun procès verbal ne fasse référence à cette saisie.

Dans le cadre de leur intervention, les forces de police sont mandatées pour saisir les éléments nécessaires à la poursuite des investigations. Elles ne sont, en aucun cas, habilitées à s’emparer de disques durs qui sont, par ailleurs, des documents protégés par l’article 11 du nouveau code de la presse. Celui-ci dispose : “Les sources du journaliste lors de l’accomplissement de ses fonctions et les sources de toutes les personnes qui participent dans la préparation de l’information sont protégées. La confidentialité de ces sources ne peut être mise en cause, directement ou indirectement, qu’en cas de motif urgent lié à la sécurité de l’Etat ou à la défense nationale, et ce sous le contrôle juridictionnel ”.

“La disparition de disques durs contenant les rushs filmés par les documentaristes pose question. Quelque soit la procédure en cours, celle-ci ne permet pas de violer impunément le secret des sources et de saisir du matériel journalistique sans respecter les règles edictées par le code de procédure pénale,” a déclaré Reporters sans frontières, qui demande aux autorités judiciaires de libérer les quatre personnes placées en détention préventive et d’entamer, dans les plus brefs délais, une enquête sur la disparition des quatre disques durs.

Accusés de consommation de stupéfiants (délits prévus par la loi 52 / 1992, art 1, 2, 4 et 5), les prévenus ont été envoyés à la maison d’arrêt de Bouchoucha. Quatre d’entre eux ont été relâchés à l’issue de la période légale de garde à vue. Yahya Dridi, Abdallah Yahya, Slim Abida et Mahmoud Ayad ont quant à eux été placés en détention préventive à la prison de Mornaguia.

Face au juge d’instruction en charge de l’enquête, qui est toujours en cours, trois des avocats - Maîtres Koutheir Bouallegue, Ghazi Mrabet et Ramzi Jbebli- ont fait valoir le non-respect de la procédure à plusieurs niveaux, et souligné l’ambiguité née de la disparition de ces disques durs.

Selon Maître Ghazi Mrabet, “la disparition des rushs laisse planer un doute quant aux raisons qui ont conduit la brigade criminelle à intervenir nuitamment. La loi 52-1992 sur les stupéfiants pourrait avoir été instrumentalisée pour subtiliser des documents eux-mêmes protégés par une autre loi.”