FAISONS RESPECTER NOTRE DROIT AUX SOINS EN HOPITAL PUBLIC

Nous devons réagir face au projet de fusion des hôpitaux de notre île qui vise à nous priver de soins pour notre santé.

Car c'est de notre santé, celle de nos parents et de nos enfants qu'il s'agit : notre bien le plus précieux à tous.

On ne nous dit pas toute la vérité sur ces projets que les dirigeants du secteur hospitalier, sanitaire et social veulent à tout prix nous imposer. Ils sont en train de faire le forcing pour faire passer très rapidement leurs PLANS obscures.

Déjà, au mépris de la population martiniquaise, ils ont fermé le service des URGENCES de l'hôpital MANGOT VULCIN.

Pour justifier cette fermeture, Monsieur Daniel RIAM, a affirmé auprès des médias que les Urgences de Mangot Vulcin, ne totalisaient pas plus de 4 passages. CE N'EST PAS VRAI.

Ceci est un mensonge. Dans la réalité, les Urgences accueillent un si grand nombre de patients, qu'il arrive bien souvent qu'il n'y ait pas assez de brancards. C'est ça la vérité.

Peut-on imaginer sans crainte qu'un seul hôpital, en l'occurence l'hôpital Pierre ZOBDA QUITMAN, puisse juguler le flux important de malades qui transitent par les urgences ? Surtout quand on sait que le CHU avait déjà bien du mal à gérer ses urgences jusqu'alors. N'oublions pas que nous sommes 400 000 habitants.

La fermeture des Urgences du Lamentin est à peine entrée en vigueur le week-end du 7 juillet que déjà régnait désordre, malaise, débordement, désorganisation évidente. 3 patients s'y sont même évanouis. On a là un aperçu assez net de ce qui nous attend dans les temps prochains.

Le risque sismique est désormais pris avec sérieux : recommandations, exercices de prévention n'ont pas cessé de se multiplier ces dernières années en Martinique. L'hôpital du Lamentin a donc été construit dans le respect des normes antisismiques. C'est le seul établissement hospitalier martiniquais qui en cas de séisme majeur est sensé résister.

Mais c'est celui-là même que nos Directeurs d'hôpitaux, Président de l'ARS et autres grands penseurs, décident de fermer. De surcroît en plein mois de juillet-août, période particulièrement propice aux accidents. Ces messieurs sont des devins et  peuvent sans doute affirmer que nous ne connaitront jamais le sort de Haïti. Il est vrai que ça n'arrive qu'aux autres ce genre de catastrophe ! Loin donc d'appliquer les règles de prudence les plus élémentaires, ils décident délibérément de fermer un établissement d'aussi grande importance.

Que dire des milliers de contractuels qui sont en passe de perdre leur emploi. Dans un pays où le taux de chômeurs est dramatique, les nouvelles pertes d'emploi pour ces pères et mères de famille ou ces jeunes, n'augurent rien de bon.

Ne perdons pas de vue que ce sont ces mêmes acteurs à qui la gestion des hôpitaux a été confiée depuis des années qui les ont conduits à la faillite. Ne perdons pas de vue que c'est M. RIAM lui-même qui a assuré la gestion de l'hôpital du Lamentin durant plusieurs années. Qu'il ne vienne pas aujourd'hui reprocher sa propre mauvaise gestion au personnel.

Qu'il ne fasse pas payer ses erreurs à la population en mettant en péril NOTRE SANTE.

Et puis, comment ne pas réagir aux propos de M. URSULET quand il affirme que depuis des années les comptes des hôpitaux ont été tronqués, masqués ...  A qui en incombe la faute ? Qui sont les responsables, sinon la plupart des acteurs actuels de la réforme que nous ne devons pas accepter.

C'est en toute impunité qu'ils nous ont floué quand ils géraient à leur manière nos hôpitaux, et c'est en toute impunité qu'ils comptent encore et davantage encore nous faire supporter les conséquences de leurs manquements.

Ne nous laissons pas leurrer. Ce n'est pas à nous de payer les erreurs de ces dirigeants, en fin de compte, très peu soucieux de la SANTE PUBLIQUE.

L' ouverture de "Centres de Santé" visant à prendre le relai, voire remplacer à terme les URGENCES des hôpitaux, est une véritable imposture que l'on essaie de faire gober au peuple martiniquais

Non seulement ces centres sont payants, ils n'ont pas vocation à traiter les gros traumatismes ni les cas graves.

Ils sont un peu comme le médecin de garde. C'est tout.

Ces bureaucrates reprochent à l'hôpital public de ne pas être rentable. Depuis quand l'hôpital public doit-il être une entreprise commerciale ?

Ils ont mis à sac nos hôpitaux et veulent en faire aujourd'hui des commerces pour renflouer les caisses. En admettant qu'ils y parviennent, à qui profitera une fois de plus, le renflouement des caisses ? Quelles garanties aurons-nous de l'usage qu'en fera ces messieurs, après qu'ils nous aient démontré ce qu'ils sont capables de faire ?

Ces messieurs ont réussi à persuader la plupart des politiques du bienfondé de leurs projets obscurs. Chiffres à l'appui sans doute, argumentaire imparable aussi (ils savent faire !), ils ont convaincu nos élus de tous bords de leur pseudo hônneteté.

Mais, quand on sait comment il leur a été facile de manipuler et faire parler les comptes comme ça les arrangeaient, on peut légitimement se montrer à la fois dubitatifs, méfiants et désormais vigilants.

On imagine que ce sont des études "sérieuses", menées par des professionnels compétents, des personnes hautement qualifiées et des experts, qui ont amené à la construction de l'hôpital Mangot Vulcin.

C'est pourquoi, on a vraiment du mal à comprendre que 2 ans après son ouverture, il faille l'amputer d'une bonne partie de son activité et peut être le fermer à terme.

De qui se moque-t-on ?

CHACUN DE NOUS EST CONCERNE PAR LA FERMETURE INTEMPESTIVE ET BRUTALE DES URGENCES DE L'HOPITAL MANGOT VULCIN.

NUL NE PEUT PREDIRE SON AVENIR ET SE PREVALOIR, AINSI QUE POUR UN PARENT, UN ENFANT OU UN PROCHE, N'AVOIR PAS UN JOUR A SE RENDRE AUX URGENCES DE L'HOPITAL.

EXIGEONS QUE L'ON RESPECTE NOTRE SANTE.

MOBILISONS-NOUS POUR EMPECHER LA FERMETURE DEFINITIVE DU SERVICE DES URGENCES DES HOPITAUX.

REFUSONS QUE DES BUREAUCRATES METTENT EN PERIL NOS VIES.

DISONS NON AUX HEURES INTERMINABLES D'ATTENTE DANS LES COULOIRS DE L'HOPITAL Pierre ZOBDA QUITMAN.

REFUSONS CETTE MEDECINE A 2 VITESSES QUE L'ON VEUT NOUS IMPOSER. MEME SI NOUS EN AVONS LES MOYENS, SOYONS SOLIDAIRES DE TOUS CEUX QUI, FAUTE DES MOYENS SUFFISANTS, NE POURRONT PAS SE SOIGNER, NE POURRONT PAS ETRE SAUVES.

LES SOINS EN CLINIQUE SONT RESERVES A CEUX QUI ONT DE L'ARGENT.

LUTTONS ENSEMBLE POUR NOTRE SANTE.

NE NOUS LAISSONS PAS FAIRE, N'ACCEPTONS PAS TOUT ET N'IMPORTE QUOI.

N'ACCEPTONS SURTOUT PAS D'ETRE MIS EN DANGER DU POINT DE VUE DE NOTRE SANTE;

POUR TOUTES CES RAISONS, SIGNONS CETTE PETITION.