Droit syndical d’accord... mais DROIT à LA SANTE, à L’EDUCATION, à LA JUSTICE ET à LA SECURITE D’ABORD!!!

Monsieur le Président de la République

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale

Mesdames et Messieurs les Députés  

Au nom du droit à la santé !

Au nom du droit à la justice !

Au nom du droit à la sécurité !

Au nom du droit à l'éducation !

Au nom du droit aux fondamentaux de la démocratie et du développement !  

Ø  Nous peuple béninois,  

Ø  Nous citoyens du Bénin qui n'avons pas les moyens de nous faire soigner dans les cliniques privées du pays ou hors du territoire,  

Ø  Nous qui attendons une décision de justice pour retrouver la liberté,  

Ø  Nous qui espérons un emploi hypothéqué du fait d'une décision de justice non rendue,

Ø  Nous qui avons besoin d'un mieux-être,  

Ø  Nous qui avons besoin de plus de sécurité,  

Ø  Nous qui avons besoin d'une éducation de qualité pour nous-mêmes et nos progénitures,  

Ø  Nous, réunis au sein du Collectif des Victimes des Abus de la Grève  

Félicitons les députés pour avoir entendu nos cris de cœur.

La Cour Constitutionnelle, plus haute juridiction de l’Etat en matière constitutionnelle dans sa décision DCC 18-001 du 18 janvier 2018 n’a malheureusement pas entériné l'acte historique posé.    

À présent, que faire?  

Chers honorables qu'allez-vous faire?  

Allez-vous laisser la vie de plus de 10 millions d'âmes prise en otage par une minorité ?  

Allez-vous nous laisser être immolés sur l’autel de la marchandisation du droit syndical ?

Allez-vous nous laisser continuer de souffrir le martyr en raison de la politique politicienne ?  

Nous vous recommandons de ne pas abandonner.

Nous vous exhortons à ne pas vous laisser distraire.  

Nous vous prions de procéder au plus tôt à la modification de la loi portant exercice du droit de grève afin que la jouissance de ce droit soit d’avantage encadrée  

Ø  Pour que s’arrêtent les accouchements à-même le sol et les morts en série en présence de personnes ayant prêté serment mais qui refusent d'offrir le service minimum pas pour les salaires non payés mais pour d’autres avantages sans fin,  

Ø  Pour que s’arrêtent les longues files d'attentes sur les bancs dans les tribunaux,  

Ø  Pour plus d'humanité dans nos hôpitaux et dans nos prisons,  

Ø  Pour qu'un jour les forces de sécurité et de défense n'abandonnent les casernes au mépris de la sécurité des citoyens du pays,  

Ø  Pour que l'effectivité d'une éducation de qualité, socle du développement de la nation soit réalité.  

La présente pétition est le cri de cœur que nous vous lançons, avec la ferme conviction que vous l'entendrez.


Collectif des Victimes des Abus de la Grève    Contacter l'auteur de la pétition