CONTRE LE PROFESSEUR SANKHARE

Professeur Oumar Sankharé, permettez que je m’insurge, que je me révolte au nom de tous les musulmans pour vous souffler, très amicalement dans le creux de l’oreille que vous vous êtes trompés! PROFESSEUR ravalez vos INEPTIES!

D’autres personnes moins respectueuses soutiennent que vous êtes nul. Il y a en qui pensent que vous n’êtes pas loin de la démence, que vous y seriez prédisposé pour des raisons historiques. 

Mais la lecture la plus simpliste que j’ai faite de votre livre est qu’un professeur de votre dimension doit savoir et c’est un truisme, une vérité banale, que le Coran est le livre sacré et qu’à ce titre, il ne comporte aucune faute. Deuxièmement le Prophète Mohamed (PSL) était un illettré, et même les moins érudits que moi savent qu’il lui a été faite cette injonction IKHRA (Récite !). 

Cher professeur, permettez que je me serve de ma plume au service de la Ummah, pour douter de votre érudition, pour corriger ce sacrilège commandité par ceux qui essaient de nier à l’Islam sa centralité et sa noblesse. 

Pourtant à contrario des contempteurs de l’Islam, le Pape François a admis avec sagesse que l’Islam est aujourd’hui devenu la première religion au monde. Aveu suffisant pour que les tenants de l’Islamophobie ajustant leurs tirs groupés sur les musulmans, se désarment. 

Autres temps, autres mœurs, la colonisation par le bâton étant révolue, les ennemis s’attaquent à la religion par le biais d’intellectuels formatés à défendre la vision des occidentaux dont ils sont devenus les cerveaux armés. 

En soutenant ces écrits blasphématoires contre l’Islam et son Prophète, vous poursuivez un dessein de déconsolidation de la prééminence islamique, certes caché, mais deviné. 

Les musulmans restent vigilants et tiendront par leur foi à bonne distance, quelque soit le stratagème utilisé les loges maçonniques, et les lobbies. Cette faute, la plus retentissante de notre temps, est indigne d’un professeur de votre trempe ; et c’est normal qu’elle ait suscité colère et dégoût. 

Je m’interroge encore sur vos motivations ? Quand les uns mettent en cause votre extrême sensibilité aux privilèges que confère l’argent, d’autres disent que vous avez blasphémé simplement par… ignorance ! 

Professeur vous ne possédez pas la quintessence du Coran, c’est pourquoi vous devriez avoir la décence de ne pas en parler. 

Je me joins à la clameur nationale pour au-delà d’apporter ma plume à l’édification et à la consolidation des acquis musulmans, assumer ma religion. 

Et pour changer l’ordre immoral de votre pensée, permettez que je vous dise NON pour tutoyer votre mauvaise foi. 

Le débat que vous cherchez à imposer à l’intelligentsia musulmane n’en est pas un quoique soutenu par les médias dominants. 

J’ai compris professeur, vous voulez nous distraire et nous dissuader par la communication, c’est nul. 

Votre tentative de remettre en cause, notre attachement au Prophète est voué à l’échec car rien, ni personne ne peut empêcher à l’islam d’écrire sur le fronton de l’histoire ses lettres de noblesse. 

Professeur je prie pour que Dieu le Tout Puissant nous délivre de toutes les toxiques mentales (haine, jalousie, mensonges etc.) pour nous procurer le maximum de pureté seule source d’émancipation du musulman. 
Avant de clore cette douloureuse parenthèse, veuillez vous rappeler M. Sankaré, (je préfère omettre votre statut de professeur) que la spiritualité a pour objet, le refoulement, l’asservissement total de la chair aux exigences de l’esprit ; car la chair et la matière sont les obstacles majeurs à la vie de l’esprit. 

C’est une question de choix. Les musulmans ont choisi Dieu et son Prophète Mohamed (PSL). A bientôt M. Sankharé!

MES CHERS FRERES ET SOEURS depuis quelques temps, un autre phénomène est apparu c’est-à-dire la critique du CORAN par des intellectuels se réclamant de l’islam tels que Salman Rushdie, Taslima Nasreen (la liste est longue). Le professeur Omar Sankharé est de ceux-là. Mais ce qui choque le plus avec cette catégorie de « critiques », c’est que non seulement ils se revendiquent de l’islam (ce qui donne « légitimité » à leurs propos) mais les arguments convoqués relèvent souvent de la caricature. Rushdie parle de versets sataniques avec peu de rigueur scientifique, Nasreen se fonde sur le droit des femmes pour s’indigner alors qu’elle fait ouvertement amalgame entre l’islam et la culture arabe ; quant au professeur Sankharé, c’est encore plus étonnant. Il affirme avoir maîtrisé l’arabe et la culture islamique alors que son intervention est truffée d’erreurs. Il ne suffit pas d’avoir une profonde connaissance de l’islam pour se rendre compte de cela. Lorsqu’il dit que le prophète n’était pas illettré, on se demande bien sur quel texte il tire sa théorie. Tous les historiens (mêmes les non- musulmans) sont unanimes sur cette question. Et le CORAN vient soutenir le contraire dans les sourates suivantes : S 7 / V 157-158, S 62/ V 2 …

MES CHERS FRERES ET SOEURS sachez que Le CORAN est venu en rapportant toutes ces histoires et en confirmant bien d’autres encore. Mais notre professeur semble ignorer (exprès) tout ceci. Et ce qui nous impressionne le plus, c’est qu’il affirme que les arabes étaient très savants avant l’islam, qu’ils avaient accès aux savoirs grecs. Ce qui suppose qu’ils étaient bien avertis des histoires ou des enseignements du CORAN. Une telle affirmation est fausse puisque ces derniers étaient véritablement surpris du message et de son contenu à telle enseigne qu’ils parlent de sorcelleries ou de magies (sur le plan linguistique) à la différence des juifs ou chrétiens. On peut lire dans la Sourate 62 verset 2 : « C’est lui qui a envoyé à des gens sans livre un messager parmi eux qui leur récite ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la sagesse, bien qu’ils fussent auparavant dans un égarement évident ».

Cette phrase prouve, en effet, que ce peuple était loin d’être savant comme le laisse entendre Mr Sankharé. Enfin, Mr Sankharé affirme qu’il y’a eu désaccord entre les Rachidun (les premiers califes) sur la traduction du CORAN et que cela fait parti des raisons qui expliquent les « fautes » et les assassinats. C’est une aberration. L’assassinat d’Omar n’a rien à voir avec les discordes internes. Ali et Ousmane n’étaient pas non plus des ennemis. Quant aux fautes grammaticales, notre agrégé se focalise sur sa formation « hellénistique » pour fustiger la grammaire d’une langue qu’il maîtrise peu ou prou en parlant d’expressions bancales. Dans l’interview qu’il accorde à Sada Kane, sa lecture et sa prononciation de l’arabe montre bien qu’il lui reste encore du travail à faire dans la langue. Toutefois, force est de signaler que la réponse à apporter face à de telles caricatures ne doit pas passer forcement par la violence ou par des menaces. La voie des arguments constitue le meilleur moyen de combattre et de lutter contre. Seule une confrontation sur le terrain scientifique peut permettre de résoudre cette question. Cette démarche est non seulement plus bénéfique pour l’image de la religion musulmane et cela va contribuer à aider les autres à comprendre veritablement le message de l’islam