#1: - Difficile à suivre... 

Bonsoir, vous soulevez ici toute l'ambiguïté de la situation, Patrick Turner paie effectivement depuis 2007 une taxe foncière pour l'exploitation du bâti de la parcelle AW16  comprenant son restaurant et les différents éléments de son commerce (toilettes, terrasse, watersports etc...). Le propriétaire du terrain est la SCI le galion qui reverse chaque année une taxe foncière symbolique (moins de 5 euros en septembre 2015) puisqu'elle n'exploite pas commercialement le terrain dont elle est propriétaire.

Le conservatoire du littoral et des rivages lacustres (CLRL) utilise la loi littoral et son droit à la demande d'expropriation (pour cela il doit y avoir jugement et rachat de terrain), ainsi que l'inactivité de l'actuel propriétaire (La SCI Le Galion ne se manifeste pas publiquement sur ces intentions) pour clamer dans la presse locale quels projets il souhaite réaliser au Galion.

C'est ici, que se situe tout le problème, le CLRL a pour vocation de préserver le littoral et de protéger l'environnement naturel des sites appartenant au domaine public. Il peut également  par voie de justice procéder à l’expropriation de personnes privées ou d’entités commerciales lorsque celles-ci occupent de manière illégale une parcelle appartenant au domaine publique. Il peut enfin racheter des terrains afin d’aggrandir l'espace naturel et ainsi participer à la préservation de l'environnement. Hors dans le cas du Galion aucun protocole n’a ete respecte puisque chaque année de nouveaux agents du CLRL tentent de faire pression à Patrick Turner pour qu'il quitte les lieux. Aucun acte de propriété ne lui a pourtant jamais été présenté, et aucun projet concret  d’avenir du site ne lui a été exposé. L’an dernier nous lisions que le CLRL souhaitait détruire l’ensemble des batiments presents sur la plage et d’y implanter ensuite un snack et un centre nautique ( est-ce là la vocation du CLRL?)

Aujourd'hui nous lisons que les batiments de la plage doivent être détruits à cause de présence d'amiante dans les ruines de l'ancien hôtel (si c'est vrai pourquoi ces ruines sont elles toujours accessibles en attendant le début des travaux?), ensuite quel rapport y a t’ il entre les ruines de l'ancien hôtel que mr Turner à toujours dénoncé pour la pollution visuelle qu'elles representaient et son restaurant qu'il a construit lui même des années plus tard.

En conclusion, c'est tous ces points que nous tentons d'éclaircir et cette pétition est la pour faire entendre la voix du plus vieux représentant de cette plage qui la connaît mieux que personne pour l'avoir protégée depuis presque 40 ans. Si des projets futurs sont établis ici, ils doivent être débatus avec la population locale et au regard de la fréquentation touristique sans pour autant anéantir une formule qui fonctionne depuis toujours. Y a t il une autre plage de l'île ou l'on peut voir les touristes se mêler aux barbecues des familles locales avec tant de simplicité ?     

#3: - Re: Difficile à suivre... 

Voilà  ce qui est plus clair que des pretendues histoires d'amiante ! Le CLRL ne sais plus quel argument avancer pour confisquer cette zone, très populaire où la faune abondante cotoie les foules de façon surprenante. Zone en souffrance certes mais dont on a bien compris l'incapacité du CLRL de la policer et encore moins de l'entretenir, notamment contre le gré de la population dont c'est le dernier lieu de bord de mer "libre" et accessible. Merci à  M.Turner pour ses enormes efforts de valorisation et conservation au cours des annees !