Avenir-incertain-pour-l’AIEQ

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#1

2015-01-12 17:28

Il s'agit d'un manque de clairvoyance dont les conséquences seront profondes et durables. Je prends exemple sur ma propre expérience. Depuis le début des années 1990, j'ai dirigé en Pologne (à l'Université de Varsovie) 35 maîtrises et 3 doctorats en études (littéraires) québécoises. Ces anciens étudiants (québécistes) ont de différentes manières continué à parler et faire connaître la culture québécoise en Pologne, qui comme enseignant du secondaire, qui dans les médias comme journaliste, qui comme chercheur universitaire. Cet enseignement et sa poursuite ont été rendus possible grâce à un système d'aide du gouvernement québécois (envoi de livres, de journaux, de films sur dvd., etc). Plusieurs de ces étudiants pouvaient partir se documenter à la Bibliothèque (de la Délégation) Gaston Miron à Paris ou faire de courts séjours ou stages au Québec grâce aux programmes (comme celui de la diffusion des connaissances sur le Québec) de l'Association Internationale des Études Québécoises, modestement financée par le Ministère des Relations Internationales du Québec (indépendamment de l'orientation politique au pouvoir). Avec la suppression de ce modique financement par le gouvernement Couillard (qui répète exactement le geste funeste de Harper de 2012 qui a coupé le soutien aux études canadiennes dans le monde), tout ce travail commun (la situation est similaire dans les autres pays en Europe centrale et orientale), mené depuis 25 ans, risque de sombrer dans le néant; et on voit un nouveau rideau de fer s'abattre dans le domaine de la culture entre le Québec et nos pays. Il sera très difficile de réparer cet énorme dégât...

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#2

2015-01-12 17:59

Je peux témoigner personnellement de l'importance de l'AIÉQ pour la diffusion de la culture québécoise à l'étranger. J'ai fait en 2009 une tournée dans plusieurs universités de la Pologne et de la République tchèque. Cette tournée était financée par l'AIÉQ: j'ai parlé de littérature québécoise à des publics universitaires (étudiants et profs) informés, curieux de ce qui se passe au Québec. Plusieurs parmi eux sont venus au Québec ou souhaitent y venir pour un stage. J'ai également rencontré plusieurs journalistes. Cela ne saurait se calculer en termes étroits de "retombées économiques": c'est la présence au monde du Québec qui est en jeu et à cet égard, l'AIÉQ n'a cessé de jouer un rôle essentiel. Couper les vivres à un tel organisme est d'une bêtise insondable.


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#3

2015-01-12 22:19

oui, j'ai signé

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#4

2015-01-12 22:46

Que vaut la langue française au Québec? Comment la mettre en valeur?

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#5

2015-01-12 23:21

Ce sera un cas de bénéfice à court terme, mais à long terme réduira le profil et l'influence du Québec, surtout dans les milieux universitaires et parmi les jeunes chercheuses et chercheurs débutants. Les programmes, les échanges et les recherches soutenus par l'AIEQ fournissent des moyens de communication essentiels dans cette époque de mondialisation.

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#6

2015-01-13 00:47

La décision du Conseil du trésor, qui revient à son ministre, n’a pas de sens, même en termes strictement comptables. Il faut alors penser qu’elle procède d’une volonté délibérée d’affaiblir l’État que prétend servir M. Coiteux. On a ici à faire à un manque de loyauté, pour ne pas dire plus, qui ne serait jamais toléré dans une entreprise privée.

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#7

2015-01-13 07:13

L'AIEQ nous est absolument nécessaire, à nous universitaires étrangers qui diffusons la culture québécoise dans nos pays. Elle nous permet de profiter du passage de collègues québécois, d'auteurs, de traducteurs, de chercheurs québécois qui viennent partager leurs connaissances avec nos étudiants, qui leur apportent ces bouts de Québec essentiels pour leur donner envie d'en savoir plus. Ces rencontres leur donne souvent envie de faire leurs mémoires de fin d'études sur des auteurs québécois ou des sujets s'attachant à la langue, à l'histoire, à la société québécoise. Nous espérons vraiment que nous pourrons continuer de profiter des ressources de l'AIEQ et de tous les programmes de recherche et d'échanges, des bourses et des tournées qui permettent au Québec de rayonner hors de ses frontières. Annick Farina (Italie)


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#8

2015-01-13 07:34

J'appuie cette pétition avec la- pus grande énergie. Le Québec a absolument besoin de l'AIEQ pour préserver son image internationale et son rôle au sein de la Francophonie.

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#9

2015-01-13 08:07

L'AIEQ a rendu des services considérables pour la diffusion de la culture québécoise dans le monde. Le Centre d'Etudes québécoises de l'université de Liège, que je dirige, à la suite des professeurs Jean-Marie Klinkenberg et Jacques Dubois, en a bénéficié depuis de longues années, ce qui a permis l'organisation de manifestations importantes : colloques, recherches, enseignements, rencontres avec des écrivains, des réalisateurs, des artistes. Sans l'AIEQ, c'est l'ensemble des études québécoises qui se trouvent menacées.

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#10

2015-01-13 10:15

Si cette décision funeste devait être appliquée, cela dissuaderait beaucoup de jeunes et moins jeunes
universitaires étrangers de s'intéresser au Québec.
On pourrait déjà s'attendre, à brève échéance, au délitement des études québécoises.

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#11

2015-01-13 11:46

Un disparition de l'AIEQ signifierait pour qui comme moi enseigne le français en Italie ne plus pouvoir ètre tenu informé systématiquement de toute l'actualité concernant les études québécoises, de la tenue de colloques et de la publication d'ouvrages pouvant ètre utiles dans l'enseignement du Fle. Par ailleurs, pour qui est sur un autre continent, l'AIEQ est synonyme d'encouragement à continuer des recherches ayant trait à la langue française tant au Québec qu'en Amérique du nord.

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#12

2015-01-13 12:58

L'AIEQ fait un travail extraordinaire sous la direction de son dynamique directeur pour faire connaître le Québec à l'international. Après 17-18 ans de travail pour bien l'implanter et atteindre son rayonnement actuel, ce serait un non sens de la laisser tomber maintenant. Tout serait à refaire à court terme. Le cout de son fonctionnement est peu élevé pour les retombées que l'AIEQ apporte au Québec. De grâce, revenez sur votre décision.
Simon Jolivet

#13 Merci AIEQ!

2015-01-13 14:29

Bonjour, 

Mon nom est Simon Jolivet. Je suis historien. Sans l'AIEQ et ses bourses, je n'aurais pu participer à divers congrès dans le monde, en Irlande, aux États-Unis, en France et en Italie, dans les années 2000. Ces séjours m'ont permis de diffuser mes recherches sur l'histoire des nationalismes au Québec et en Irlande au 19e et 20e siècles, recherches qui ont mené à la publication de plusieurs chapitres, articles scientifiques, et deux ouvrages qui se sont mérités des prix prestigieux. Merci AIEQ pour toute l'aide et le soutien constant durant mes études doctorales et postdoctorales entre 2004 et 2012!!

Simon Jolivet


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#14 Soutien à l'AIEQ du CISQ

2015-01-13 14:45

En qualité de Directrice du "Centro interuniversitario di Studi quebecchesi" (CISQ – Centre interuniversitaire d’études québécoises), dont le siège est au Département de Langues, Littératures et Cultures modernes de l'Université de Bologne et qui regroupe les universités de Bari, Florence, Gênes, Université Statale de Milan, UNINT (Rome), Trente, Turin et Venise, je signe cette pétition en faveur de l'AIEQ. Le Centre a comme mission le développement d'initiatives de recherche dans les divers secteurs de la langue, de la littérature et de la culture québécoise. L'AIEQ a toujours été un partenaire particulièrement actif et important dans les activités du Centre.

 


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#15

2015-01-13 15:28

En qualité de Directrice du "Centro interuniversitario di Studi quebecchesi" (CISQ – Centre interuniversitaire d’études québécoises), dont le siège est au Département de Langues, Littératures et Cultures modernes de l'Université de Bologne et qui regroupe les universités de Bari, Florence, Gênes, Université Statale de Milan, UNINT (Rome), Trente, Turin et Venise, je signe cette pétition en faveur de l'AIEQ. Le Centre a comme mission le développement d'initiatives de recherche dans les divers secteurs de la langue, de la littérature et de la culture québécoise. L'AIEQ a toujours été un partenaire particulièrement actif et important dans les activités du Centre.





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#16

2015-01-13 18:30

L’aide de l’AIEQ e été instrumentale afin de me permettre d’organiser au Brésil des conférences sur les conséquences écologiques et sociales de la pêche sportive et commerciale au Québec. Les conférenciers invités, professeurs de deux Université du Québec (UQAC et UQAR), ont présenté des sujets d’actualité dans trois universités de l’État de Bahia (Universidade Federal da Bahia, Universidade Federal do Reconcavo Bahiano et l’Universidade Estadual de Santa Cruz). Par le caractère avant-gardiste des sujets de ses conférences, les impacts et l’intérêt que ses chercheurs Québécois ont suscité a géré un grand intérêt et des possibilités de recherche entre le Québec et l’État de Bahia. La possibilité que l’AIEQ puisse être négativement affectée par des contractions budgétaires est donc très déplorable.

Antoine OHC Leduc, PhD

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#17

2015-01-13 20:27

Il faut soutenir la langue française au Québec et ces fonds peuvent ainsi encourager des études linguistiques et culturelles précieuses à sa diffusion.

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#18

2015-01-13 20:33

Les études québécoises dans les universités à travers le monde sont de prime importance pour faire connaitre notre savoir-être, notre savoir-vivre et notre savoir-faire. Tout État doit être fier de voir son rayonnement apprécié de par le monde. Le contraire serait anormal.


Sylvie Bergeron, auteure, coach, formatrice, éditrice

Valérie Harvey

#19 Japon

2015-01-13 20:42

Vous avez fait beaucoup pour promouvoir la littérature québécoise au Japon et je vous en remercie. J'espère que le gouvernement continuera à appuyer votre beau travail.


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#20

2015-01-13 20:46

À bas l'austérité de Couillard

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#21

2015-01-13 23:04

Monsieur Couillard,

Vous envisagez de mettre fin au financement
de l'Association internationale des Études québécoises (AIEQ).
Libre à vous d'entretenir une telle idée sur un plan personnel. Mais y engager le Québec, c'est autre chose.
Sinon, soyez alors bon apôtre et allez jusqu'au bout de votre expertise pour le bien commun d'autres pays. Ne vous empêchez pas de suggérer à l'Angleterre d'abolir le «British Council», à la France d'en finir avec l'«Alliance française»… aux États-Unis d'abandonner le financement de ses instituts culturels à travers le monde. Etc.

Jean Morisset écrivain-géographe

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#22

2015-01-14 02:09

En tant qu'ancienne stagiaire en relations internationales, j'ai pu apprécier le travail fait par l'AIEQ pour promouvoir les études québécoises et le Québec sur la scène internationale. L'AIEQ joue un rôle important non seulement pour la diplomatie québécoise, mais aussi pour le milieu académique.
Son financement doit être maintenu!
Pour la recherche sur le Québec

#23

2015-01-14 08:41

En tant que chercheuse en littérature québécoise vivant en France, l'AIEQ est pour moi un outil essentiel pour me tenir au courant de ce qui se fait dans ce domaine et pour donner de la visibilité aux activités auxquelles je participe (publications, colloques…). J'espère que le gouvernement choisira de soutenir financièrement cette association de 3000 membres. Sa disparition ou son appauvrissement serait une perte importante pour tous ceux qui s'intéressent au Québec à travers le monde.


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#24

2015-01-14 09:09

Je souhaite fortement la conservation de l'AIEQ!

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#25

2015-01-14 22:02

Est- ce que cette coupure reflète la position du PLQ relativement à l'importance du français au Québec?