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J'énonçais un paradigme qui devrait imprégner notre société. Le fait que des gens doivent vivre sous la dépendance de l'État est une entrave à leur liberté et une atteinte à leur dignité. Comment croyez-vous qu'ils se sentent, tous ceux qui font la queue au pôle emploi, aux allocations familiales, aux offices HLM, etc. pour pouvoir vivre ? Vous entendez souvent dire ça en France ? Les libéraux le disent parfois et ils se font insulter par la gauche pour ça. Être libéral est considéré comme obscène ici, ce qui est absurde. On sait qu'il y a des problèmes qui nécessitent l'intervention et l'aide des autorités publiques, on n'est pas naïfs à prôner la dérégulation à tout rompre. Mais pour nous le progrès, c'est que les gens puissent s'émanciper et gagner en liberté plutôt que de vivre asservis à un État père fouettard, voire tyrannique.

Alors comment y parvient-on ? En encourageant tout ce qui aide chacun à prendre son indépendance, à commencer par l'instruction et le travail. Il faut lutter contre le chômage en menant des politiques en faveur des entreprises, sans accuser systématiquement les entrepreneurs d'être des profiteurs qui grattent leur argent sur le dos du pauvre peuple. Il faudra changer une partie de notre culture et il faudra y croire parce que si on s'enfonce dans les doutes et la défiance comme d'habitude, c'est foutu et on obtient des Français qui n'ont confiance en rien et qui râlent tout le temps, comme ceux juste au-dessus là.

Concernant le logement, ce projet d'Hermitage pourrait bien apporter des options presque inconnues en France jusqu'à présent. Ces tours dérangent parce qu'elles sont un projet de luxe pour les riches, ok. Mais il faut bien commencer par quelque-chose. D'autres tours d'habitations seront construites à l'exemple de celles-ci, offrant plein de logements accessibles quand elles seront moins bling-bling. L'immobilier est cher en Île-de-France parce que l'offre fait défaut. Il faut saisir toutes les occasions susceptibles d'augmenter cette offre.

Je connais bien les Français pour en être un moi-même. Beaucoup d'entre eux se moqueront et diront que je suis un fou utopiste, un rêveur ou je sais pas quoi, peu importe. On m'empêchera jamais de croire que tout est possible, si du moins on est assez burnés pour se créer des opportunités et les saisir.