Même en se rasant, il rêvait d'être Président de la République et il a gagné haut la main l'élection en 2007. Il avait promis mille et une merveilles durant la campagne électorale mais aujourd'hui, la France silencieuse qui l'a porté au pouvoir travaille plus mais peine à joindre les deux bouts. Mais, où est passé la magie de l'hyperprésident, une sorte de MacGyver de la politique ayant solution à tout. Petit tour d'horizon des mesures phares qui se voulaient spectaculaires.

Diversité et ouverture

Rachida Dati à la place Vendôme, c'était une révolution. Rama Yade et Fadela Amara étaient exhibées sur la photo comme un signe fort envoyé aux minorités, nonobstant la création ex nihilo du défunt ministère de l'immigration et de l'identité nationale qui constituait déjà un hiatus du sarkozysme dont personne ne connaît la définition. 4 ans plus tard, la diversité n'est plus qu'un vague souvenir depuis que le Président a viré tous les ministres de la diversité. Quant à l'ouverture, Jean-Louis Borloo, Martin Hirsch et Hervé Morin ont quitté le navire gouvernemental qui sombre petit à petit dans les eaux troubles de la xénophobie.

Front national

Nicolas Sarkozy avait promis d'éradiquer le Front national. Mais à force de courir après les idées de Jean Marie Le Pen, il a revigoré le parti d'extrême droite et sa candidate, Marine, menace à présent d'évincer le Président sortant dès le premier tour.

Nettoyer les cités au Kärcher

A la cité des 4000 à La Courneuve, il avait juré d'extirper la violence en nettyant les cités au Käecher. Selon le ministère de l'Intérieur, les violences physiques poursuivent leur progression (1).

Baisse des impôts

Le cadidat Sarkozy avait fait du bouclier fiscal son cheval de bataille, pour disait-il, faire revenir les gros contributeurs qui partaient à l'étranger à cause soi-disant de la forte pression fiscale en France. Malgré ce cadeau offert aux plus aisés, les contribuables visés n'ont pas rapatrié leur patrimoine en France et le Président a dû abandonner une machine à perdre tellement impopulaire.

Travailler plus pour gagner plus

Ce slogan cachait en réalité une réforme des retraites injuste, puisque les salariés devront travailler plus et se contenter d'une pension se réduisant chaque jour comme peau de chagrin.

Fonction publique

Fonctionnaires moins nombreux mais mieux payés. Il a entrepris la suppression de postes en décidant de ne pas remplacer les départs à la retraite. Mais, le chômage est reparti à la hausse et le gouvernement s'en prend violemment à l'assistanat rendu responsable de tout. Alors, pourquoi vouloir diminuer le nombre des fonctionnaires si de l'autre côté on demande aux bénéficiaires du RSA d'accomplir un travail d'utilité publique contre le versement de leurs prestations ? Autant les embaucher en qualité d'agents publics et leur verser un vrai traitement contre une vraie prestation de services.

Politique étrangère

La France a-t-elle une vision globale du monde ? En tout cas, on a l'impression de fouler aujourd'hui aux pieds ce que l'on adorait encore hier. Ainsi, Mouammar Kadhafi et Bachar Al Assad que l'on recevait il y a peu en grande pompe, figurent aujourd'hui parmi les pires ennemis de la France (qui voulait même vendre des centrales nucléaires au colonel Kadhafi). Quant au terrorisme, à cause de gesticulations spectaculaires, des lois xénophobes et contraires à l'esprit de la laïcité et des déclarations intempestives, la France se retrouve dans l'oeil du cyclone et toute la savante diplomatie chiraquienne qui a épargné notre pays des attentats et prises d'otages a été balayée en quelques années d'un revers de main.

Alors, que reste-t-il à Nicolas Sakozy pour briguer un second mandat l'année prochaine ? Une éventuelle grossesse de sa femme pour peut-être jouer sur les cordes sensibles et surtout des pots pourris à balancer à son principal adversaire socialiste.

Le peuple - espérons-le - saura démêler le bon grain de l'ivraie.

Même en se rasant, il rêvait d'être Président de la République et il a gagné haut la main l'élection en 2007. Il avait promis mille et une merveilles durant la campagne électorale mais aujourd'hui, la France silencieuse qui l'a porté au pouvoir travaille plus mais peine à joindre les deux bouts. Mais, où est passé la magie de l'hyperprésident, une sorte de MacGyver de la politique ayant solution à tout. Petit tour d'horizon des mesures phares qui se voulaient spectaculaires.

Diversité et ouverture

Rachida Dati à la place Vendôme, c'était une révolution. Rama Yade et Fadela Amara étaient exhibées sur la photo comme un signe fort envoyé aux minorités, nonobstant la création ex nihilo du défunt ministère de l'immigration et de l'identité nationale qui constituait déjà un hiatus du sarkozysme dont personne ne connaît la définition. 4 ans plus tard, la diversité n'est plus qu'un vague souvenir depuis que le Président a viré tous les ministres de la diversité. Quant à l'ouverture, Jean-Louis Borloo, Martin Hirsch et Hervé Morin ont quitté le navire gouvernemental qui sombre petit à petit dans les eaux troubles de la xénophobie.

Front national

Nicolas Sarkozy avait promis d'éradiquer le Front national. Mais à force de courir après les idées de Jean Marie Le Pen, il a revigoré le parti d'extrême droite et sa candidate, Marine, menace à présent d'évincer le Président sortant dès le premier tour.

Nettoyer les cités au Kärcher

A la cité des 4000 à La Courneuve, il avait juré d'extirper la violence en nettyant les cités au Käecher. Selon le ministère de l'Intérieur, les violences physiques poursuivent leur progression (1).

Baisse des impôts

Le cadidat Sarkozy avait fait du bouclier fiscal son cheval de bataille, pour disait-il, faire revenir les gros contributeurs qui partaient à l'étranger à cause soi-disant de la forte pression fiscale en France. Malgré ce cadeau offert aux plus aisés, les contribuables visés n'ont pas rapatrié leur patrimoine en France et le Président a dû abandonner une machine à perdre tellement impopulaire.

Travailler plus pour gagner plus

Ce slogan cachait en réalité une réforme des retraites injuste, puisque les salariés devront travailler plus et se contenter d'une pension se réduisant chaque jour comme peau de chagrin.

Fonction publique

Fonctionnaires moins nombreux mais mieux payés. Il a entrepris la suppression de postes en décidant de ne pas remplacer les départs à la retraite. Mais, le chômage est reparti à la hausse et le gouvernement s'en prend violemment à l'assistanat rendu responsable de tout. Alors, pourquoi vouloir diminuer le nombre des fonctionnaires si de l'autre côté on demande aux bénéficiaires du RSA d'accomplir un travail d'utilité publique contre le versement de leurs prestations ? Autant les embaucher en qualité d'agents publics et leur verser un vrai traitement contre une vraie prestation de services.

Politique étrangère

La France a-t-elle une vision globale du monde ? En tout cas, on a l'impression de fouler aujourd'hui aux pieds ce que l'on adorait encore hier. Ainsi, Mouammar Kadhafi et Bachar Al Assad que l'on recevait il y a peu en grande pompe, figurent aujourd'hui parmi les pires ennemis de la France (qui voulait même vendre des centrales nucléaires au colonel Kadhafi). Quant au terrorisme, à cause de gesticulations spectaculaires, des lois xénophobes et contraires à l'esprit de la laïcité et des déclarations intempestives, la France se retrouve dans l'oeil du cyclone et toute la savante diplomatie chiraquienne qui a épargné notre pays des attentats et prises d'otages a été balayée en quelques années d'un revers de main.

Alors, que reste-t-il à Nicolas Sakozy pour briguer un second mandat l'année prochaine ? Une éventuelle grossesse de sa femme pour peut-être jouer sur les cordes sensibles et surtout des pots pourris à balancer à son principal adversaire socialiste.

Le peuple - espérons-le - saura démêler le bon grain de l'ivraie.