http://www.istnf.fr/_admin/Repertoire/Fichier/2013/12-130527055627.pdf

Pour conclure :

"S’il est vrai que les règles rappelées ci-dessus doivent être scrupuleusement respectées, il semble important de bien appréhender la profession de médecin du travail pour se prononcer sur l’aspect déontologique de leurs certificats médicaux.
Il n’en reste pas moins que la loi de juillet 2011 a conforté le rôle du médecin du travail. Il a ainsi d’autres outils que le certificat médical remis au salarié pour mener à bien ses missions de prévention, de préconisations et de conseil auprès des employeurs et des salariés. Le certificat médical ne doit pas servir de support à sa mission de conseil."

#311: - Certificats médicaux en médecine du travail : savoir raison garder...

bien sur qu'il y a la sacro sainte fiche d'entreprise mais des employeurs s'adressent à l'Ordre des médecins sur le contenu de la fiche d'entreprise pour peu qu'un membre d'une profession médicale appartiennent à l'entreprise concernée et elles ne manquent les entreprises du secteur sanitaire et social où les risques psychosociaux sont très présents et où des médecins sont en position hiérarchique et confondent souvent ce qui relève d'un pouvoir hiérarchique et ce qui relève de leur métier de médecin

#311: - Certificats médicaux en médecine du travail : savoir raison garder... 

 Au nom de quoi et dans quel intérêt le Professeur de médecine du travail Paul Frimat, un des parrains de la réforme actuelle de la médecine du travail, m'attaque-t-il directement sur son site, sans me citer, à travers deux éléments du certificat médical que j'ai rédigé et qui fait l'objet de l'attaque d'un employeur à l'origine de cette pétition, en référant pour les dénigrer, à "la légitimité d'un droit de retrait" et à la notion "de mise en danger d'autrui", éléments extraits de mon certificat médical, mais sans en citer le contexte, comme exemples d'une pratique médicale non déontologique ! 

Un médecin du travail doit savoir intervenir et donner des repères en responsabilité pour éviter un effet délétère majeur. Et en urgence il doit prendre ses responsabilités éventuellement par écrit, sans s'abriter derrière une lecture vide de sens d'un code de déontologie médicale qui n'est brandi, comme ici,  que pour empêcher d'agir. Je constate que le Pr Frimat en est à la deuxième rédaction de l'attaque qui me vise entre autre. Ainsi maintenant les médecins du travail devraient faire des alertes médicales collectives (ce que je soutiens évidemment), mais ne devraient toujours pas attester individuellement du lien santé travail, alors qu'il a été instruit cliniquement en responsabilité professionnelle! J'aimerai recevoir la solidarité des universitaires de médecine du travail en nombre plus important que les trois confrères courageux qui ont osé prendre leur responsabilité.

Je ne confonds pas une dispute professionnelle légitime, avec une intervention au coeur d'une procédure disciplinaire qui apporte un soutien opportun aux employeurs. 

Un écrit médical doit être rédigé en responsabilité professionnelle et dans un contexte précis, après instruction professionnelle avec l'appui de la clinique médicale du travail. Avec mes deux autres confrères, c'est ce que je prétends avoir fait.

Docteur Dominique Huez, un des trois médecins du travail attaqués par des employeurs devant un Ordre des médecins "spectateur, à l'insu de son plein gré" !

#311: - Certificats médicaux en médecine du travail : savoir raison garder...

Tu trouves? La loi de juillet 2011 confie la mission de prévenir les altérations de la santé des travailleurs aux patrons eux-mêmes, et donc aux responsables des risques professionnels et des atteintes à la santé, et non plus aux médecins qui doivent désormais agir selon les directives des Conseils d'Administrations des SSSTI, et des orientations définies par les tutelles "ETAT et Assureurs (CNAM)". Trouves-tu que les orientations actuelles des Caisses de Sécurité Sociale aident les travailleurs à promouvoir leur santé?  Ce n'est pas parce que le Pouvoir actuel laisse faire, et que de grandes Organisations Syndicales, y compris celle à laquelle j'appartiens, approuvent cette réforme scélérate, sans le dire, que cette réforme qui a détruit la Loi Croizat du 11 octobre 1946  est devenue "progressiste"! J'observe qu'aucun des responsables qui ont en charge le dossier "SANTE AU TRAVAIL" de ces grandes CONFEDERATIONS n'est signataire de la pétition en soutien des Dr Delpech, Huez et Berneron. Serait-ce un hazard?