Pétition visant à proposer une réorganisation du Comité de Gironde d'athlétisme, suite aux incidents du 5 décembre

Pétition visant à proposer une réorganisation du Comité de Gironde d'athlétisme, en particulier concernant le Président du Comité :    

Nous souhaitons permettre à toutes les personnes proches de la grande famille de l’athlétisme de signer la tribune ci-dessous :    Nous, les athlètes et entraineurs Aquitains et ses centaines d’adhérents déplorons les récents évènements du 05 Décembre et plus généralement le comportement et les agissements du Comité de Gironde d’athlétisme depuis un certain temps.   Avant tout, il convient de re contextualiser les faits, nous sommes le dimanche 05 Décembre 2021 et se déroule la première journée des championnats de Gironde en salle Cadets, Juniors, Espoirs et Seniors. Plus qu’un simple championnat départemental, ce rassemblement est l’occasion pour des centaines d’athlètes de retrouver le goût et le plaisir de la compétition en salle après en avoir été privés à cause du contexte sanitaire que nous connaissons tous. C’est enfin l’occasion pour tous les passionnés d’athlétisme de s’exprimer sur et en dehors de la piste et de prendre le plaisir qui leur a été retiré. L’ambiance et l’atmosphère témoignent d’ailleurs de cette libération et l’émulation est belle et bien présente, en bref, l’esprit sportif et la joie sont au beau fixe pour tout le monde. L’ensemble des personnes est soumis à un contrôle des pass sanitaires à l’entrée, des personnes se voient refuser l’accès en raison de pass non valable, jusque-là rien d’anormal car il en va de la responsabilité de tout le monde de se présenter aux manifestations sportives avec un pass sanitaire valide. Par ailleurs, en plus du contrôle des pass sanitaires, le masque était également obligatoire au sein de l’enceinte du Vélodrome de Bordeaux et ce, conformément aux règles que le Ministères des Sports a édicté le 26 novembre 2021 dans un communiqué de presse relayé le même jour par Madame la Préfète de Gironde dans l’article 6 de son arrêté préfectoral.   Maintenant que le cadre est posé, il est temps d’en venir aux faits, après un début de compétition qui se déroulait pour le mieux, malgré les nombreux problèmes d’horaires et de chronométrie auxquels nous sommes habitués et qui sont presque devenus inhérents aux compétitions de ce département, la situation va dégénérer aux alentours de 16h30 pendant les séries du 400m féminin. En effet, le Président du Comité décide de son propre chef d’arrêter le déroulement de la compétition et par conséquent de priver l’ensemble des acteurs présents d'assister et/ou participer aux évènements qui n’avaient pas encore eu lieu.  Pour justifier sa décision qui est tout sauf le fruit d’un consensus, Monsieur le Président a justifié cela en prétextant au préalable des rappels à l’ordre incessants, plusieurs arrêts de la compétition, celui-ci écrira même des centaines, des pass sanitaires non valables, des personnes présentes sur la piste alors qu’elles n’avaient pas à y être et une “agression” sur un bénévole élu à faire respecter le respect des mesures sanitaires dans l’enceinte sportive. Revenons donc sur ces justifications; tout d’abord la majorité des personnes présentes s'accorderont pour dire que tout le monde tentait de respecter au mieux les mesures sanitaires en vigueur, bien qu’il soit parfois difficile de mettre un masque juste avant ou juste après une épreuve, sachant que celui-ci n’est évidemment pas obligatoire lors de la pratique sportive, conformément au décisions de Madame la Préfète. Par ailleurs, on évoque comme justification, et ce de manière très hyperbolique des centaines de rappels à l'ordre, nul besoin de recourir aux témoignages des personnes présentes pour prouver que c’est faux. De plus, ces rappels à l’ordre étaient faits par l’intermédiaire d’un micro à peine audible. Concernant les pass sanitaires non valables  il nous semble un peu paradoxal d’évoquer cet argument dans la mesure où plusieurs personnes se sont vus refuser l’entrée au stadium pour ces mêmes pass non valable, sur ce point nous nous accordons néanmoins avec la fermeté du Comité. Enfin, concernant ladite “agression”, nous avons pu nous assurer que la personne en question n’avait pas eu de comportement que l’on pouvait qualifier d’agressif.   Après avoir détaillé les événements de cette journée, nous allons à présent nous attarder sur les nombreux défauts et défaillance que présentait cette compétition, comme la plupart de celles organisées au sein de notre comité, et peuvent en grande partie expliquer que le Comité ne fait pas le maximum pour que les mesures sanitaires en vigueur soient respectées. -       Le problème de la chronométrie : les athlètes girondins, contrairement à la majorité des autres départements, ne peuvent avoir accès à leur temps directement après la course à l’aide de l’affichage du chronomètre électrique. De plus, il serait possible, comme c’est le cas pour d’autres meetings ou départements, de mettre en place un affichage des temps directement sur le site internet du comité. Aucune de ces deux alternatives n’a été mise en place, quel fut le résultat ? Des athlètes qui s’amassent face à des feuilles de résultats toutes concentrées au même endroit. Lorsque l’on prétend défendre le respect des mesures sanitaires, qui passe par la distanciation sociale, il paraît quelque peu paradoxal d’agir ainsi. -       Le problème du trop grand nombre d’athlètes sur la piste : comme chaque année, les horaires sont prévus avant de connaître le nombre d’engagés, et comme chaque année, les athlètes doivent donc accuser un retard conséquent sur leurs épreuves car ils n’ont aucune idée précise de l’horaire auquel ils peuvent courir. Les résultats ? des échauffements difficiles à réaliser, des risques de blessures accrus et un nombre d’athlètes sur la piste bien supérieur au nombre qu’ils devraient être en réalité. Néanmoins, lorsque qu’aucuns horaires clairs est mis à leur disposition, et que la piste d’échauffement n’est jamais utilisée, alors qu’elle permettrait de désengorger le stade et de faire office de chambre d’appel. Ce sont pourtant deux choses simples que l’on peut retrouver dans de nombreuses autres compétitions, mais jamais chez nous. Encore une fois, il apparaît paradoxal de se plaindre du déroulement des événements lorsque rien n’est fait pour que les choses se passent au mieux en terme sanitaire. -       Le problème du trop grand nombre de coachs sur le stade : pour rappel, les coachs étaient si nombreux sur le stade car le gestionnaire de la salle ne veut plus d’eux derrière la main courante de la piste réservée aux cyclistes. De plus, l’ensemble des coachs devaient assister à une réunion concernant l’organisation de la compétition après que le jury se soit réuni, néanmoins celle-ci n’a pas eu lieu. Encore une fois, le Comité ne semble donc pas avoir mis en place tout ce qui était en son pouvoir pour limiter les risques de propagation du virus.   Pour terminer sur ce point, nous aimerions ajouter que le Comité a une obligation de moyens mais pas de résultats, or il apparaît clairement que celui-ci exige une obligation de résultats alors qu’il n’a en aucun cas rempli son obligation de moyens. Les membres du Comité, et Monsieur le Président également, ne disposent pas de pouvoir de police et ne devraient pas être en mesure de prendre la décision d’arrêter une manifestation sportive de cette ampleur sans qu’aucun consensus n’est été établie et sans même en expliquer la raison aux athlètes et à l’ensemble des acteurs présents, dirigeants, coachs, bénévoles, parents, et nous en oublions. De plus, cela apparaît en totale contradiction avec les objectifs du gouvernement et du Ministère Chargé des Sport, qui, nous tenons à le préciser, ont rappelé dans leur communiqué de presse du 26 novembre que “l’objectif demeure de garantir la continuité d’une pratique sportive normal et bonne tenue du spectacle sportif”, on peut alors se demander légitimement dans quelle mesure Monsieur le Président du Comité s’octroie-t-il la possibilité et la légitimité de mettre fin à cette compétition. Dans un contexte ou, qui plus est, l’ensemble des manifestations sportives continue d’avoir lieu malgré une discipline et une propension à respecter les règles et les mesures bien inférieure à celle qui était celle de toutes les personnes présentes au stadium ce dimanche 05 décembre.   Pour finir, nous aimerions insister sur le préjudice moral et sportif que cet événement a pu induire. En effet, il empêche des athlètes, jeunes et moins jeunes, de s'exprimer après tant de temps passé à s'entraîner dans un sport qui, on le sait, est loin d’être le plus simple. De plus, on prive des athlètes de potentiels qualifications aux championnats supérieurs, notamment les championnats de France, et on propose de faire courir les 400m et 1500m le même jour que les 200m et les 800m. Les athlètes payent des licences pour s’amuser, s’exprimer et performer, pas pour être bridés par leur Comité. Le préjudice en termes de temps est également extrêmement dommageable, combien de gens présents ont arbitré en faveur de leur venue à cette compétition, ont donné de leur temps, qu’ils soient parents, coachs, athlètes, juges ou bénévoles ? Et on ose les mettre en porte-à-faux lorsqu’ils tentent tant bien que mal de poursuivre la compétition comme ils le peuvent alors que le Comité fait tout pour les empêcher. Nous nous demandons comment Monsieur le Président peut-il avoir si peu d’empathie, d’égard et de respect envers des personnes qui participent à faire vivre les valeurs du sport qu’il est censé embellir et développer au quotidien.                 C’est donc dans ce contexte inédit et aberrant que Les athlètes et entraineurs se mobilise donc pour proposer de réformer l'organigramme de ce Comité.    


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